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https://streets-philadelphia.forum-canada.com/t135-the-same-place-but-not-the-same-person-now
Evangelyne J. McCarthy
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■ En ville depuis le : 25/11/2012
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Evangelyne J. McCarthy


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Message(#) Sujet: Fear or not? Fear or not? EmptyDim 13 Jan - 15:40

    La journée avait été difficile, elle avait souffert d’insomnie à cause d’un cauchemar. Elle n’en avait plus depuis longtemps, mais il lui arrivait parfois de revivre ses vieux cauchemars. Bien entendu, il revenait tous à son père et au monde de vie qu’il lui avait infligé. Elle s’était assise devant son ordinateur et avait fait quelques recherches, elle tentait de localiser son père qui avait été relâché quelques années plus tôt, elle voulait surtout s’assurer qu’il ne ferait plus de victime. Elle avait 8 ans après tout lorsqu’il avait commencé à abuser d’elle et puis, il avait arrêté lorsqu’elle était devenue trop grande… ça expliquait un peu son comportement et elle ne voulait pas que d’autre fillette subisse le même sort qu’elle. Comme à chaque fois, elle ne trouva rien. Elle supposait que son père avait changé de nom, elle avait essayé avec le nom de famille de sa grand-mère paternelle, mais elle n’avait rien trouvé. Elle ferma l’ordinateur et alla à la cuisine se faire un café bien fort. Il était maintenant près de midi, elle n’avait pas dormit longtemps. Elle était réveillée depuis neuf heures alors qu’elle s’était couchée à cinq heures. Elle se fit un sandwich rapide qu’elle avala rapidement avant d’aller à la douche. Elle alla faire ses courses car son frigo était vide et ses placards aussi. Avec ses pourboires de la veille elle put remplir le tout. Elle revient chez elle vers trois heures, rangea ses effets et alla faire une petite sieste de deux heures. Lorsqu’elle se leva, elle mangea légèrement, se lava, se maquilla et s’habilla d’un haut noir assez décolleté, d’une jupe courte bourgogne et elle enfila ses longues bottes à talon haut noire aussi par-dessus ses bas résille noir. Elle laissa ses longs cheveux lui retomber sur les épaules en cascades ondulé. Elle se sentait belle ainsi, elle se devait d’être belle… sinon elle n’aurait pas beaucoup de pourboire. Elle enfila une veste avant de quitter son appartement. Elle courut jusqu’au métro arrivant juste pour le train qui la mènerait à l’heure pour son quart.

    Une fois rendue au travail, elle s’activa. Sa fatigue s’envola comme par magie. Elle aimait le bruit de la foule, les clients qui l’appelaient en essayant de couvrir les autres bruits, elle aimait ne pas avoir le temps de réfléchir. Toujours un client à servir, une table à laver, le bar à remplir, une tâche n’attendait pas l’autre et elle avait l’esprit libre de toutes pensées négatives. C’était un peu pour cette raison qu’elle avait abandonné le métier de pompiers. Là-bas, elle avait trop de temps pour elle, trop de temps pour remuer le passé et s’obscurcir la tête de ses cauchemars et ses mauvais souvenirs, elle préférait le bruit et le mouvement. La soirée se passa très bien, elle aimait son boulot, elle aimait la vie qu’elle s’était faite maintenant. Elle s’amusa avec ses collègues, discuta avec son patron du conte rendu de la soirée. Elle était calme, souriante et jouait même les charmeuses avec quelques clients. Elle ne poussait jamais très loin. Il était rare qu’elle ait des aventures avec les clients. S’était déjà arrivé, mais elle préférait que le mec qu’elle choisissait ne soit pas un client. Mêler travail et vie privée était souvent une très mauvaise idée. Elle quitta le travail vers trois heures trente du matin. Elle allait prendre le métro qui n’était pas trop loin heureusement. Elle aurait pu prendre un taxi, mais elle détestait se retrouver seule dans la voiture d’un étranger. Dans le métro au moins, il y avait des gens, des agents de sécurité. Elle se sentait plus à l’aise d’utiliser la rame de métro que les services d’un taxi. Arrivé près de la rame, elle dû attendre, elle avait manqué le dernier train. Elle devrait donc attendre le prochain, c’est-à-dire dans trente minutes. Elle n’aimait pas attendre, mais elle n’avait pas le choix, c’était ça ou prendre un taxi et elle préférait de loin attendre.

    Elle eut un sentiment de malaise soudainement. Elle ne savait pas pourquoi, pourtant elle était seule, du moins elle le croyait. Elle serra ses bras autour d’elle pour se réchauffer et après avoir fait se geste, elle enfonça ses mains dans ses poches. Elle y avait de cacher une bombe aux poivres, elle n’avait eu à s’en servir qu’une seule fois et elle espérait ne pas avoir à s’en servir. Elle détestait les gens qui se croyaient tout permit et qui prenait ce que les autres avaient durement gagné. Elle ne se laissait pas dévaliser sans rien faire. Certains prenaient aussi son habillement pour un signal de bienvenue, mais non, elle était loin d’être une prostituée. Elle ne dénigrait pas ceux qui le faisaient, tout le monde avait le droit de manger et faire ce qu’il fallait pour y arriver. Mais elle-même ne se voyait pas comme telle, elle s’habillait de façon sexy pour les clients du Night Club, pas pour faire les rues à la recherche d’homme en manque de sexe. Le malaise ne la quittait pas, tous ses sens étaient en alerte, mais elle ne cherchait pas autour d’elle, elle ne voulait pas que l’on puisse voir qu’elle avait ressentit un malaise. Elle ne voulait pas laisser voir qu’un stress l’avait envahit. Elle gardait la tête froide, elle était forte physiquement, mais elle ne faisait pas le poids contre une arme à feu et elle le savait. Elle resta là sans broncher, feignant de simplement attendre son tour sans le moindre doute que quelqu’un la surveillait alors qu’elle en était tout à fait consciente.
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Message(#) Sujet: Re: Fear or not? Fear or not? EmptyMar 15 Jan - 12:02

    Liam ferma la porte de ses mains encore tremblantes. Il essayait d'oublier tout ce sang. Le corps de cet homme qui souffrait sur son canapé et qui ne passerait surement pas la nuit. Il avait changé ses pansements. Il l'avait hydraté et lui avait même fait à manger. Liam ne connaissait rien de cet inconnu qu'il avait sauvé de cette ruelle. Cet inconnu qui avait refusé d'aller à l’hôpital. Ils n'avaient pas vraiment eu la chance discuter. Cet homme qui avait tout d'un gangster se réveillait pour mieux s'évanouir quelques minutes après. Liam lui avait fait les poches. Il ne voulait pas le voler, tout simplement en savoir plus. Après tout, peut-être qu'on l'attendait en bas de son immeuble, que quelqu'un allait surgir et lui tirer dessus. Le jeune prostitué commença à descendre le long escalier avec cette boule au ventre. Cette image. Celle de ce pistolet trouvé dans la veste de cet inconnu qui ne lui avait rien demandé. Mais, pourquoi il l'avait secouru ? Liam poussa la grande porte du hall de son immeuble avec ce sentiment bizarre de ne même pas regretter un seul instant son geste. C'était fou, mais toute sa vie le jeune Mcalister avait vécu sous les règles des autres : son père, la mafia et même la police. Il était temps de faire quelque chose de complétement délirant et dangereux. Le jeune garçon en avait furieusement besoin.

    Il remonta la cinquième comme à son habitude, empli de cette nouvelle énergie et moqua bien d'un futur destin funeste – si celui-ci arrivait. Il s'arrêta à son Starbucks préféré ; il ne pouvait pas en manquer, il y en avait six dans cette rue. Et, Liam avait besoin d'une boisson sucrée et réconfortante pour cette longue nuit à venir. Au moins, il n'avait plus seize-ans et il n'avait plus besoin de s'offrir à l'arrière de vieux tacots et arpenter les trottoirs à en attraper la mort. Maintenant, il avait une liste assez imposante de client. C'était même assez amusant – si on peut s'amuser de ça – que cela soit lui qui puisse choisir qui aurait la chance de lui payer la meilleure chambre dans un petit hôtel dans le centre ville. Liam, cela l'amusait en tout cas. Comme si tout cela n'avait pas d'importance : les coups d'un père, se prostituer, être menacé chaque jour par la mafia. Non, il souriait en illuminant le trottoir de ses pas sautillants avec son Chocolat Frappuccino dans une main. Double ration de crème chantilly et quoi tuer un autocar entier de diabétique. Il n'avait jamais prit un gramme, il n'avait pas changé, c'était ainsi. On pouvait même le trouver vraiment maigre dans son simple polo en v blanc recouvert d'un veste en cuir à la coupe plutôt courte. Mais cela ne pouvait être plus court que son jean slim qui annonçait tout de suite ce qu'il avait de meilleur à offrir pour ses clients exigeants.

    Liam descendit pour prendre le métro et cela même s'il avait de l'argent pour prendre un taxi. Depuis, une certaine mésaventure, il s'était promis de ne plus jamais prendre un taxi de sa vie, mais cela est une autre histoire...Son téléphone se mit à vibrer dans la poche de sa veste et il se mit à ronchonner. Il savait que s'il prenait le wagon qui venait d'entrer en gare, il perdrait l'appel en plein milieu – ce qu'il détestait -. Il laissa donc les portes se refermer devant lui et il recula pour mieux s'accouder derrière un pilier. Depuis, qu'il se débrouillait tout seul, (et surtout vu son gabarie de petite crevette d'eau douce) il se faisait toujours discret dans le métro. Il sirota silencieusement sa boisson à travers sa paille verte quand il vit déboulé une fille habiller de façon assez sexy. Dommage pour elle, elle venait de louper le train ! Pensa t-il. Il l'observa un instant de dos comme toute personne normale. Elle semblait très belle et cela il pouvait le penser même s'il était homosexuel. Il retourna à son portable tout en restant cacher derrière son pilier. Il avait toujours quelque chose à faire : un statut facebook à commenter, un tweet ou simplement dévaliser la boutique virtuelle de comics. Pourtant, il avait soudainement ce sentiment étrange de déjà-vu...

    Il fixa la jeune fille de son abris et ce sentiment attaqua ses tripes. Est-ce qu'ils se connaitraient ? C'était dommage. Il ne voyait pas son visage. Liam rangea son portable dans sa poche et commença à siroter plus bruyamment son chocolat pour se faire connaître – et peut-être la faire mourir de peur ? - Tout ce qu'il espérait maintenant c'est qu'elle se retourne, mais malheureusement il devait l’effrayer. Ce qui était tout à fait compréhensible, lui si sensible, aurait déjà hurlé comme une petite fille. Toutefois, maintenant, tout ce qui pouvait venir à son esprit, c'était voir le visage de cette charmante jeune fille. Il toussa donc et se lança, après tout, que pouvait-il y perdre ? Il devait en avoir le cœur net.

    - Vous venez juste de le manquer si cela peut vous aider. Vous en aurez un dans 20 minutes. Annonça Liam.
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Evangelyne J. McCarthy
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Evangelyne J. McCarthy


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Message(#) Sujet: Re: Fear or not? Fear or not? EmptyMar 15 Jan - 17:07

    Elle se figea en entendant la voix derrière elle. Loin d’être menaçante, elle avait l’impression de connaître cette voix. Les intonations apaisantes de cette voix du passé, elle l’avait reconnu, ce qu’il avait dit était banal, mais la voix avait toute son importance. Elle l’a ramenait dans le passé, un passé peu reluisant mais où la personne qui accompagnait cette fois illuminait le sombre de ses journées. Seul deux personnes pouvaient faire cela, l’une était partie à New York et l’autre se trouvait maintenant derrière elle alors qu’elle l’avait perdu pendant des années. Elle se retourna doucement, elle le regarda et un tremblement la parcouru de la tête aux pieds. C’était bien lui, il était là, un verre de café ou autre dans les mains. C’était lui qui sirotait son café qui l’avait mit ainsi dans l’angoisse. Elle se trouvait stupide, mais en même temps comment aurait-elle pu savoir que c’était lui? Il était passé trois heures du matin et elle avait manqué son train pour rentrer. Qui aurait pu croire qu’elle le rencontrerait là? Elle se souvenait de cette dernière nuit où elle l’avait vu, ils étaient dans un petit parc qui se situait à égal distance des deux maisons. Elle avait apporté dans son sac à dos quelques vivres et toutes les économies qu’elle avait ramassées depuis ces dernières années. Elle avait six cents dollars ce n’était pas beaucoup, mais Liam pourrait avancer un peu avec ça et ne plus revenir chez lui. Elle l’avait envié d’avoir le courage de partir ainsi de chez lui. Ils n’avaient pas dit grand-chose, il lui avait dit qu’il la rembourserait pour ce qu’elle lui donnait, mais elle avait secoué la tête, elle se fichait de l’argent. Elle voulait le savoir en sécurité et la sécurité représentait être loin de chez lui. Juste avant qu’il ne parte, elle l’avait serré dans ses bras tellement fort qu’elle avait cru l’étouffer. Elle avait su qu’elle ne le reverrait pas avant longtemps, elle pensait même qu’elle ne le reverrait jamais. Mais combien de fois l’avait-elle soigné? Avait-elle désinfecté ses plaies? Il acceptait pourtant rarement qu’elle s’en occupe, mais quand s’était trop, et ça arrivait souvent, il n’avait d’autre choix que de la laisser faire. Tous ses moments entre eux se défilaient dans sa tête pendant qu’elle retrouvait le regard de cet ami si cher qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps.

    Elle s’approcha doucement de lui, elle avait l’impression que si elle allait trop vite il allait s’effacer et disparaître comme un rêve. Elle lui toucha l’épaule, elle sentit sous ses doigts le solide de son épaule, les os car il était tout maigre. Elle eut un sourire émue et elle finit par se rapprocher. Elle n’avait pas besoin de confirmation à savoir si c’était lui ou non, elle le reconnaissait. Elle l’avait aperçu quelques fois dans la boîte où elle travaillait, elle l’avait toujours reconnu. Elle n’avait pas eu la chance de lui parler, mais là maintenant, elle pourrait faire bien mieux. Elle le serra dans ses bras, ferma les yeux pendant qu’elle l’étreignait, elle avait l’impression de retourner en arrière, de revenir à ce fameux soir où il était partit. Elle sentit ses yeux s’humidifier. Il y avait longtemps qu’elle ne s’était pas sentit aussi émue pour quelqu’un. Son père était relégué aux oubliettes, ses ennuis étaient partit, ses soucis aussi, il était là et plus rien n’était important. Elle avait l’impression de s’accrocher à une bouée qui lui avait échappé et qu’elle pouvait enfin respirer à nouveau car elle sortait la tête de l’eau.


    -J’ai tellement pensé à toi, je pensais ne plus jamais te revoir Liam.

    Le bien de le voir là, de voir ce lien lui revenir était une meilleure sensation que tous les intervenants que l’on avait tenté de lui faire voir, toutes les pilules qu’on lui avait suggéré. Tellement de chose s’était passé depuis son départ. Elle avait fait prit son courage à deux mains après son départ, elle voulait être aussi forte que lui, se montrer à la hauteur, alors qu’elle était allée voir son amie qui était policière et lui avait raconté ce qui avait été sa vie avec son père. Le fait qu’il l’a traitait comme son amante et non comme sa fille. Elle lui avait raconté les détails sordides de sa vie et avait porté plainte. Elle s’était retrouvée en appartement seule, elle avait tenté de trouver Liam après avoir eu l’autorisation de la cour de rester seule sous la supervision de sa grand-mère qui était dans une ville voisine. Elle aurait voulut l’amener avec elle, l’aider si elle avait pu. Mais elle ne l’avait pas trouvé. Elle avait continué sa vie, elle avait travaillé, fait ses études, voyager … son père était allé en prison, en était ressortit… et maintenant elle tentait de le localiser pour savoir si d’autres petites filles subissaient ce qu’elle avait subit. Elle défit son éteinte et le regarda dans les yeux.

    -Alors, qu’est-ce que tu deviens? Elle eut un sourire en coin. Dit-moi tout, nous avons vingt minutes d’attente et peut-être plus si tu as le temps. Je veux tout savoir.

    Il était bien la seule personne avec qui elle était aussi enthousiasme de connaître les détails de sa vie. Elle se rendit compte qu’une larme s’était échappée de son œil droit lorsqu’elle l’a sentit rouler sur sa joue. Elle l’essuya rapidement. Elle était vraiment contente de le voir. Elle le regarda mal à l’aise.

    -Désolée, je n’ai pas l’habitude d’être une telle pleurnicharde.

    Et s’était vrai. Il était rare que l’on pouvait voir des larmes couler sur les joues de la jeune femme, elle n’était pas du genre à avoir des effusions de larmes et encore moins devant les gens.
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Message(#) Sujet: Re: Fear or not? Fear or not? EmptyJeu 17 Jan - 7:28

    Quand elle se retourna, Liam pensa que son cœur allait imploser, tant de sentiments à la fois, mais une chose était certaine, ce n'était que des sentiments positifs. Une vague de chaleur intense empourpra ses joues. Un bonheur intense de revoir ce visage si doux et beau à la fois. Elle n'avait pas changée – Si, elle avait forcement changée – En tout cas, pas dans les souvenirs du jeune garçon qui restait pétrifié sur ce quai de métro comme si son cœur allait s'arrêter d'une minute à l'autre. Son petit ange rien qu'à lui. Une personne exceptionnelle. Il était impossible qu'il puisse l'avoir oublié. Tellement de choses remontèrent en lui et surtout cette nuit où ils s'étaient vus pour la dernière fois. Cette sensation quand il avait eu ses billets dans ses moments. Une fortune ! (En tout cas pour lui) Il n'avait pas su quoi dire pour la remercier. C'était si intense alors qu'il avait tout fait pour retenir ses larmes.

    Mais, est-ce que tout cela était réel ? La bouche ouverte comme un petit garçon, il secoua ses idées et se força à se pincer alors qu'il la vit s'approcher tout doucement de lui. Il fit quelques pas de son côté, comme un ballet étrange de deux êtres se reconnaissaient dans un passif si fort que le pauvre cœur de Liam en faisait des bonds. Ses yeux s'illuminèrent d'un milliers de sentiments quand elle toucha son épaule. Il approcha lui-même sa main de ses cheveux et les effleura comme s'il avait peur que cela ne soit qu'un songe et que tout disparaisse dans l'instant. C'était la première fois qu'il la revoyait depuis leurs séparations déchirantes dans ce parc. Bien-sûr, qu'il avait gardé des photos et il en avait même une dans son portefeuille. Elle était toute cornée, pliée en quatre et vieillie à force de l'avoir manipulée, mais prendre cette photo dans ces mains lui avait toujours donné du courage. Surtout, à l'époque où la vie était si sombre, là, sur les trottoirs de Philadelphie en plein mois de décembre, frigorifié mais pas assez d'argent pour faire machine arrière. Devoir couché avec ses hommes et vomir juste après. Elle avait toujours été présente et même s'il n'avait jamais retrouvé le courage de reprendre contact. Il tomba dans ses bras, l'entoura de cette affection qui n'avait jamais disparu. Tellement enthousiaste, qu'il la souleva du sol – que quelques instants, ce qu'il n'était pas des plus musclés -

    - Oh mon dieu, moi aussi Eve...J'ai toujours pensé à toi...Mais, c'est fou...Qu'est ce que...

    Les paroles de Liam n'avaient pas vraiment de structures ou de fond, mais ce n'était pas important. Ses yeux s'humectèrent aussi et qu'est ce qu'il aurait voulu se perdre des heures dans ce délicieux parfum. Il se sentait protégé et tout s'effaçait autour de lui, ses problèmes et surtout le monde sous ses pieds. Ce n'était plus que lui et sa petite Eve – comme il aimait la surnommer – Un moment magique qui prouvait que les miracles existaient encore, même pour lui. Il quitta ses bras pour prendre son visage avec entre ses mains. Il baigna son regard dans le sien comme ils avaient l'habitude de le faire pour se donner du courage par le passé. Il ne voulait pas la voir pleurer alors il sécha ses yeux de son pouce avec son plus beau sourire car il était à deux doigts de pleurer lui aussi. Mais, combien de fois Liam avait espéré ce moment ? Il avait vraiment voulu la retrouver, mais il en avait pas eu le courage. Vendre son corps n'avait rien de glorieux...Il avait honte, car il savait qu'aux yeux de son amie il méritait tellement plus.

    - Arrête, tes bêtises, tu crois que je vais t'abandonner une deuxième fois ? Il esquissa un sourire malicieux. On a bien plus que 20 minutes. Tu habites où maintenant ? Je vais te raccompagner.

    Devant sa larme, Liam voulut immédiatement la rassurer, c'était comme s'ils ne s'étaient pas quittés, donc elle n'avait pas à se cacher. Il prit la main qui avait séché sa joue pour l'embrasser avec tendresse. Lui, n'était pas mieux non plus, il se retenait tellement de pleurer, que son nez commença à pleurer de manière peu ragoutante. Le jeune prostitué se mit à rire et renifla bruyamment comme un enfant un premier jour d'hiver. C'est qu'il n'avait pas de mouchoirs. Il chercha pourtant dans ses poches

    - Je ne suis pas mieux...Mais, il y avait combien de chances qu'on se croise comme ça ? C'est fou !

    Ils se connaissaient et ils savaient tous les deux qu'ils n'avaient jamais été du genre à pleurer facilement, malgré leurs vies difficiles. Ils étaient des survivants et la preuve était là. Sur ce quai de métro, ils étaient debout, en bonne sauté et plus heureux que jamais de se revoir. Liam prit tendrement le bras de sa petite Eve et il se dirigea vers les fauteuils. Ils avaient tellement à rattraper.
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Message(#) Sujet: Re: Fear or not? Fear or not? EmptySam 19 Jan - 18:14

    La jeune femme s’était sentit transportée lorsqu’il l’avait soulevé, elle avait sentit son cœur battre à tout rompre dès qu’il avait touché la mèche des ses cheveux. Elle ne les retenait plus en queue de cheval comme avant. Sauf lorsqu’elle faisait le ménage ou du sport. Sinon, ils flottaient dans son dos ondulé comme ce soir ou raide lorsqu’elle se donnait la peine de les étirer. Elle avait pensé à ce moment que Liam ne reconnaîtrait surement la texture de ses cheveux. C’était tellement ridicule de penser à ça non? En fait, elle ne pensait plus rationnellement depuis qu’il avait parlé. Elle avait l’impression de revenir à un temps ou elle partageait des moments de paix dans sa vie avec ce jeune homme. Des moments où elle n’avait pas peur que son père ne la demande dans sa chambre, des moments ou elle n’avait pas à jouer à l’adulte avec qui que ce soit. Elle pouvait s’assoir près de lui, passer sa main dans celle du jeune homme sans avoir à parler ou à justifier le geste, elle pouvait rester là tout simplement sans s’en faire pour la suite car il n’y avait pas de suite douteuse, humiliante ou amorale. Et puis, il parla à nouveau l’appelant « Eve », elle n’avait pas entendu ce surnom depuis le soir où ils s’étaient séparés. Tout ceux qu’elle connaissait l’appelait Evy, mais Liam était un particulier et il n’avait jamais voulut faire comme les autres alors il avait commencé à l’appeler Eve. Il était aussi le seul qu’elle laissait dire son nom au complet sans lever les yeux au ciel. Il ne l’avait pas fait souvent, mais dans sa bouche ça sonnait bien. Lorsqu’il lui prit le visage dans ses mains, la jeune femme posa ses mains sur celle du jeune homme. Le contact était rassurant, la chaleur de ses mains sur les joues de Evy lui faisait ressentir un bien être fou. Elle était contente de voir qu’il ne l’a laisserait pas tombé, il n’allait pas l’abandonné c’était ses propres mots et s’étaient tout ce qu’elle avait besoin d’entendre de la bouche de son ami.

    Il s’emballa et lui indiqua qu’il l’a raccompagnerait chez elle, il lui demanda où elle vivait maintenant. Après lui avoir demandé combien de chance il y avait pour qu’ils se croisent ainsi, il l’entraîna vers les fauteuils et ils purent s’assirent. Elle comprit en sortant un paquet de mouchoir en papier pour son ami qu’il ne l’avait donc pas vu au Night Club. C’était rassurant de le savoir, ainsi, elle savait qu’il ne l’avait pas ignoré ou ne s’était pas enfuit d’elle, il n’avait simplement pas remarqué qu’elle était là. Elle lui tendit le paquet de mouchoir et lui sourit. Elle ne savait plus par où commencer, elle avait tellement de chose à lui dire, tellement d’événement à lui raconter. Elle savait que ce serait sans doute la même chose pour son ami et qu’il avait dû en baver pas mal plus qu’elle. En y repensant bien, elle avait eu de la chance, tellement plus que Liam. Elle n’avait pas besoin de connaître son histoire pour le savoir, elle avait sentit les côtes du jeune homme à travers son t-shirt. Il était très bien habillé, mais il avait connu la vache maigre et s’était évident. Elle se sentait presque mal d’avoir eu sa grand-mère pour l’aider monétairement après la mise en arrestation de son père. Elle avait eu un appartement, elle avait pu continuer à aller à l’école. Elle avait même étudié un métier qu’elle ne pratiquait plus depuis son retour au pays. Elle préférait sa vie en boîte de nuit plutôt que son métier. C’était à n’y rien comprendre. Est-ce que Liam comprendrait lui? Elle eut un petit sourire en coin e y pensant. Oui, il s’aurait comprendre pourquoi. Il avait toujours su. Elle glissa sa main dans celle du jeune homme, elle enlaça leurs doigts avant de soupirer d’aise. On aurait dit qu’elle retrouvait quelque chose de naturelle, un confort d’antan qu’elle n’avait pas ressentit depuis longtemps. Elle regarda Liam dans les yeux avant de commencer.


    -Je reste dans le quartier industriel de la ville. Ce n’est pas le plus beau, mais l’appart est beau, bien isolé et s’est tout ce dont j’ai besoin. Je suis bien, beaucoup mieux que je n’ai jamais été. Je travail au Fairy Night Club, je t’y ai vu d’ailleurs mais dès que je tentais de te rejoindre tu disparaissais et je ne te revoyais pas de la soirée.

    Elle sourit, s’était vraie, elle était bien et elle avait toujours eu l’impression qu’il se sauvait d’elle. Mais si ça avait été le cas, il aurait fait la même chose ce soir. De son côté, sa vie allait de mieux en mieux, mais elle avait encore une ombre au tableau, mais celle là, elle ne pouvait rien faire pour. Elle pouvait simplement essayer de faire en sorte que son père ne touche plus aux petites filles, mais elle se devait de le retrouver avant. Mais elle n’avait pas envie d’y repenser pour le moment. Elle se contenta donc de continuer sur sa lancer. Parler était le meilleur moyen de ne pas penser.

    -J’ai voyagé. Ma grand-mère m’a légué ce qu’elle avait à sa mort et je suis partie un an. Je suis de retour depuis quelques mois déjà. J’ai aussi étudié pour être pompier, j’aimais ça. Mais après mon retour de voyage … Elle haussa les épaules, je n’ai pas eu envie d’y retourner. J’avais besoin que ça bouge plus, de voir plus de mouvement. Tu vas dire que je suis folle, après être pompier ce n’est pas banal, mais ce sont les heures d’attente entre les sorties qui me rendaient complètement dingue.

    Elle eut un petit sourire d’excuse, comme si ça ne justifiait pas qu’elle ait quitté ce magnifique travail. En fait, ça ne justifiait pour quelqu’un qui était hors contexte, qui ne savait pas tout ce qui lui trottait dans la tête du matin au soir. Elle était presque sur que Liam comprendrait qu’elle avait besoin du bruit pour s’étourdir, du mouvement de la foule pour ne pas tomber en transe et revivre sans cesse les mêmes histoires. C’était probablement pour cette raison aussi qu’elle n’avait jamais voulut et jamais eu de relation stable dans la vie. Elle n’en voulait pas, elle ne voulait pas se sentir prisonnière comme elle l’avait été. La pensée des relations stables lui fit penser à sa sœur. En faite, elle était sa demi-sœur mais elle avait de la difficulté à dire demi. Elle préférait sœur, surtout qu’elle avait été fille unique. Il n’en était pas de même pour son demi-frère, mais disons qu’il n’avait pas vécu la même chose qu’elle et Mackenzie, elle ne le connaissait presque pas non plus. Ce n’était donc pas pareil à ses yeux, ni même semblable.

    -J’ai aussi apprit que mon père avait deux autres enfants. J’ai une demi-sœur, Mackenzie. En fait, elle me gardait quand j’étais plus jeune. Je l’a connaît depuis presque toujours. C’est même elle qui m’a aidé à porter plainte contre mon père. Elle est flic, elle m’a supporté dans toutes les étapes et c’est comme ça qu’elle a découvert que nous étions sœurs et que nous avions un demi-frère quelque part.

    Enchanté d’avoir un demi-frère? Non, elle ne l’était pas. Elle était méfiante. Et s’il avait les mêmes manies que son père? Et s’il avait les mêmes envies sur les petites filles? Elle ne voulait pas de ça dans sa vie, elle n’avait pas envie de surveiller deux prédateurs, elle avait déjà assez de son père à retrouver, elle ne voulait pas s’en faire avec un deuxième. Peut-être aussi qu’il n’était pas ainsi, que c’était un type bien. Elle ne le savait pas, mais elle ne savait pas si elle avait vraiment envie de le savoir. Elle serra les doigts de son ami avec les siens. C’était difficile d’aborder tout ça, mais en même temps il était le seul avec qui elle avait vraiment envie d’en parler. Elle le regarda à nouveau.

    -Et toi? Que s’est-il passé depuis ton départ? Ça dû être une autre sorte d’enfer n’est-ce pas?

    La vie avec son père n’était pas facile pour Liam, mais il avait préféré la jungle de la rue plutôt que de continuer à vivre dans la peur. Il n’en pouvait plus de vivre ainsi et elle avait pu le comprendre. Dans la rue, les gens ne te connaissaient pas lorsqu’il s’en prenait à toi. Mais à la maison… ton géniteur te connais par cœur et connaît tous tes points faibles.

    HJ: wow, tu m'as vraiment inspiré! Fear or not? Icon_wink
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Fear or not?

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