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William T. Jefferson
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William T. Jefferson

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Message(#) Sujet: Up and Down Up and Down EmptyMer 19 Fév - 23:29

William entra dans la galerie, le système d’alarme n’était pas armé. Il eut un soupire, il arrivait de plus en plus souvent que sa petite amie oublie de l’enclencher. Il s’inquiétait de ses fréquents oublis. Avant, elle armait le système dès qu’elle fermait la galerie, maintenant, une fois sur trois il arrivait et le système n’était pas enclenché. Il se dirigea vers le bureau de la jeune femme. Elle n’était pas là, elle devait être dans son atelier car sa table à dessin était vide. Puis, il entendit les stores de métal que l’on fermait, ils servaient à protéger les intrusions dans la partie où étaient exposés les œuvres. Le livre des ventes était sur la table, ouvert, il s’approcha et regarda. Elle avait vendu trois de ses œuvres et deux œuvres d’artiste qui exposait dans sa galerie. C’était génial.

Il sortit du bureau pour la rejoindre, elle était en train de barrer le cadenas qui bloquait le store de métal de façon sécuritaire. Elle ne sembla même pas le voir arriver. La jeune femme avait beau dire, elle n’allait pas bien. Son travail se portait à merveille, elle n’avait jamais autant produit que maintenant et le pire dans tout ça, était que ses œuvres se vendaient très bien alors quelles étaient empreintes de toute la tristesse de la jeune femme et son désarroi face à la perte brutale de sa mère. Calliopé était décédée depuis trois mois maintenant et la jeune femme ne s’en remettait pas. Elle avait hérité de tout, la maison, la voiture, tout ce que sa mère possédait, mais elle n’avait encore prit aucune décision. Elle ne savait pas si elle voulait habiter la maison ou la vendre, elle n’arrivait pas à se décider à aller vider les placards. William était allé s’occuper de vider le frigo et les aliments périssable, il avait vidé les poubelles et s’occupait même de nettoyer la piscine alors que personne ne venait se baigner.

Ophélia avait reçu un montant exorbitant pour la mort de sa mère puisqu’elle avait été assassinée. À croire que les compagnies d’assurance pensaient compenser la perte tragique par de l’argent. C’était ridicule. Lorsque la jeune femme se retourna finalement vers lui, il la serra dans ses bras avant de l’embrasser.

-J’ai vu le livre de compte, félicitation tu as encore fait de belles ventes. C’est fantastique.

La jeune femme ne semblait pas aussi heureuse que lui de ce fait. Il avait l’impression qu’il l’a perdait peu à peu, sa mère lui manquait terriblement, il faisait tout ce qu’il pouvait pour être là avec elle, mais ce n’était pas évident. Elle ne le repoussait pas, mais ne venait pas vers lui non plus pour être consolé. Elle semblait préférer se réfugier dans son art, elle ne parlait pas beaucoup de la mort de sa mère, ni de ce qu’elle ressentait, elle semblait plus transmettre à ses projets ses sentiments que de les lui exprimer à lui. Elle s’était refermée comme une huître. Il était passé au cimetière la veille et il avait vu un bouquet de fleurs fraîches, il savait que Raff et Anna étaient passés car ils déposaient un nouveau bouquet à chaque fois. C’était gentil de leur part, mais il n’avait rien dit à Lia car elle-même n’était pas allée au cimetière depuis la cérémonie.
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Ophélia B. Kostas
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Ophélia B. Kostas

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Message(#) Sujet: Re: Up and Down Up and Down EmptyLun 24 Fév - 22:21

Depuis trois mois maintenant, la vie d'Ophélia était l'équivalent de l'Enfer sur terre. Depuis la disparition tragique de sa mère, la jeune femme n'était plus que l'ombre d'elle-même. Elle avait conscience de faire vivre des jours sombres à William... mais elle ne savait pas ce qu'elle pouvait faire d'autre. Elle n'arrivait pas à mettre de mots sur ce qu'elle ressentait, alors elle s'était jetée à corps perdu dans la création. Toiles, sculptures... n'importe, du moment qu'elle pouvait exprimer sa colère, sa peine, sa douleur... Malheureusement, se faisant, elle s'était bien rendue compte qu'elle repoussait tout le monde, qu'ils ne savaient plus comment l'aborder. Ses grands-parents avaient eux aussi à affronter la mort de Callie, après tout c'était leur enfant, mais ils avaient tout fait pour venir en aide à leur petite-fille. William, son père et ses grands-parents, les grecs comme les italiens, avaient été là pour elle, avaient tout fait pour l'aider à surmonter le drame, mais... Lia avait l'impression que rien ni personne ne pourrait faire en sorte qu'elle finisse par passer à travers. Dès que son père et ses grands-parents avaient appris l'affreuse nouvelle, ils avaient pris l'avion pour gagner Philadelphie. Heureusement qu'ils avaient été là, car avec William, ils avaient tout fait pour la décharger de toutes les décisions à prendre concernant les funérailles. Ophélia était dans un état de choc et elle n'arrivait pas à sortir de sa torpeur pour prendre les décisions qui s'imposaient. Elle avait honte de l'admettre, mais elle s'était reposée sur ses proches pour prendre le tout en main. Elle les avait laissés choisir le cercueil – même si pour des raisons évidentes, il ne pouvait être ouvert – le prêtre qui officierait pour les funérailles, répondre aux journalistes et tout le bataclan.

La jeune femme avait assisté à tout ça sans réellement en prendre conscience. Elle ne gardait qu'un souvenir flou des funérailles de sa mère. Tout comme elle ne se rappelait pas de la personne qui était venue lui annoncer la macabre nouvelle. Dès l'instant où elle avait vu la police débarquer à la galerie, elle avait su que quelque chose d'horrible était arrivé. Elle avait cru qu'on venait lui annoncer que Will avait eu un accident, qu'il s'était fait tirer dessus... jamais elle se s'était attendue à ce qu'on lui apprenne que sa mère était décédée dans une explosion. Mais dans son fort intérieur, Ophélia s'était dit que tout ça, c'était la faute de Di Valastro. Il aurait pu laisser sa mère tranquille! S'il tenait tant à elle, pourquoi la mettre en danger ainsi, hein? Par sa faute, Calliope était morte... et ça, jamais Lia ne le pardonnerait à Di Valastro. Qu'il rôtisse en Enfer, pour sa part Ophélia n'en avait strictement rien à fouttre.

Elle était entrain de fermer la galerie lorsqu'elle entendit un bruit de pas dans son dos. En se retournant, elle constata que c'était William et elle lui fit une pâle imitation d'un sourire. Elle s'attendait presque à se faire disputer parce qu'elle avait oublié de mettre l'alarme. Comment une chose aussi bénigne qu'elle faisait machinalement par le passé pouvait lui sortir de la tête comme ça? Enfin, c'était sans importance. Quand William commenta les ventes de la journée, Ophélia se contenta de hausser les épaules. Elle s'était aperçue que des œuvres n'étaient plus à leurs places habituelles, mais honnêtement, elle s'en fichait. Elle se moquait de tout, même de ce satané héritage.

Il y avait tellement de décisions à prendre que ça la rendait folle. Quoi faire avec la maison, quoi faire avec les parts de sa mère dans la société que son propre père dirigeait, quoi faire du chien que sa mère venait tout juste d'adopter... Et voilà que pour ajouter une couche à ses tourments, son grand-père lui avait demandé ce qu'elle comptait faire de l'entreprise, lui disant qu'elle était désormais l'unique héritière de l'entreprise familiale. Le problème là-dedans? C'était qu'elle allait hériter – un jour ou l'autre – de l'empire de sa famille grecque. Ce qui allait faire d'elle une femme riche, mais Ophélia ne voulait rien savoir d'être à la tête de tout ça. Elle n'avait jamais eu aucun goût pour les affaires de ce type et elle allait maintenant y être parachutée de force. Et comme si une seule compagnie n'était pas un assez gros problème pour Lia, voilà qu'elle en aurait deux. A moins de faire une seule Industrie avec les deux sous un autre nom et que ladite industrie aie deux branches dans deux domaines différents, Ophélia serait dans le pétrin. Finalement, c'était beaucoup plus qu'elle ne pouvait en prendre pour le moment. A supposer qu'elle arrive un jour à surmonter ce deuil et tout ce qui l'accompagnait.

- J'aurais dû refuser de vendre les œuvres. C'était des crétins qui ne connaissent rien à l'art et qui n'étaient là que pou...

La jeune femme n'eut pas le courage de poursuivre sa phrase. Depuis le drame, sa galerie attirait son lot de curieux. On voulait voir la fille de la petite amie de Di Valastro. Lia n'osait pas imaginer comment la famille Di Valastro faisait pour s'en sortir. Avaient-ils eux aussi droit à leur lot de curieux? La seule chose pour laquelle Ophélia avait parlé concernant les funérailles de sa mère, c'était pour le nombre de personnes autorisées à y assister : que la famille et les amis proches. Elle avait faillit piquer une crise de nerfs, au cimetière, quand elle avait vu le troupeau de journalistes massés devant les grilles. Refoulés à l'église, ils s'étaient tous précipités au cimetière pour avoir leur quart d'heure d'antenne, se fichant bien des proches de la défunte. Et le même cirque s'était produit pour les funérailles de Di Valastro. Parce qu'Ophélia y avait assisté aussi. Elle n'avait pas remis les pieds au cimetière et ne comptait pas le faire de sitôt...
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William T. Jefferson
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William T. Jefferson

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Message(#) Sujet: Re: Up and Down Up and Down EmptyMar 22 Avr - 23:07

William s’approcha de Lia et l’obligea à arrêter ce qu’elle faisait. Elle n’était pas heureuse de la vente de ses œuvres, pire, elle s’en fichait complètement. Pour elle, tous les acheteurs étaient des curieux de son malheur et pourtant, il avait su de source sur que certains des acheteurs étaient des grands connaisseurs d’art. Mais elle ne le voyait pas, elle ne voyait que ceux qui venait pour constater qui était la fille de la conjointe de Di Valastro, celle qui avait explosé avec le Parrain. Will trouvait ça épouvantable, bien sur, maintenant c’était beaucoup moins pire, mais au début, la galerie avait été envie par ses gens curieux. Bien entendu, vu son lien avec les deux victimes il n’avait pas accès à l’enquête et c’était peut-être ça que sa petite amie lui reprochait. Il ne savait pas, il ne savait plus. Elle ne lui disait rien. Il ne pouvait même pas savoir si elle lui en voulait. Il l’a serra contre lui.

-Ophélia, tes œuvres sont magnifiques, voilà pourquoi elles se vendent. Il faut que tu arrêtes de croire que la perte de ta mère est la seule raison de ton succès. Elle serait tellement fière de toi, contente de ta réussite.

Il l’aimait plus que tout et il avait l’impression de la perdre. Que pouvait-il faire? Que pouvait-il changer? Il ne le savait pas du tout. Il voulait être là pour elle, mais il avait simplement l’impression qu’elle le repoussait. Il détestait cette sensation d’être inutile à la femme qu’il aimait si fort, il détestait ne pas pouvoir prendre sa douleur pour lui, il détestait ne pas pouvoir agir pour l’aider. C’était une situation insupportable, totalement. Il avait l’impression de vivre avec un zombie et n’avait qu’une envie, mettre les électrochocs pour pouvoir la ramener à la vie.

-Tu as le droit d’être en colère, tu as le droit de hurler si tu veux, frappe-moi, crie-moi dessus, tu peux même m’en vouloir si ça te chante Lia, mais réagit je t’en supplie. Je n’en peux plus de te voir ainsi, je n’en peux plus de ne pas savoir si tu me détestes ou si tu m’aimes encore, je n’en peux plus de te souffrir à ce point. Je voudrais juste pouvoir t’aider, savoir quoi faire pour te rendre heureuse malgré les circonstances. Ta mère était une femme extraordinaire, rien ni personne ne pourra la remplacer, j’aimerais juste pouvoir te voir sourire à nouveau.

Il avait lancé ça sans même prendre le temps de respirer. Elle serait peut-être en colère, mais il s’en fichait, en fait, il serait même content de la voir en colère. Elle était dépassée par les événements bien entendu, surtout depuis que son grand-père lui mettait de la pression pour l’entreprise, il voulait l’aider dans son fardeau, mais elle ne lui laissait aucune chance de le faire. Il se sentait comme un poids mort.
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Ophélia B. Kostas
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Message(#) Sujet: Re: Up and Down Up and Down EmptyJeu 3 Juil - 16:56

A en croire William, il fallait qu'elle arrête de croire que la mort tragique de sa mère y était pour quelque chose... peut-être avait-il raison, mais c'était tout de même fou que tout d'un coup, ses œuvres se vendent bien alors qu'avant ce drame, sa galerie n'était jamais aussi achalandée. Peut-être voyait-elle tout en noir, mais personne ne parviendrait à lui faire voir les choses autrement. Depuis que c'était arrivé, Ophélia n'avait pu faire autrement que de constater que tout d'un coup, elle avait plus d'acheteurs, plus de visiteurs. Comment pouvait-elle croire que c'était son talent et non la curiosité morbide des gens qui les attiraient dans la galerie? Lia ne se faisait plus d'illusions depuis longtemps. Par-contre Will avait raison sur un point : sa mère serait fière. Elle l'avait toujours été, l'avait toujours encouragée à suivre sa voie et à ne pas se préoccuper de la pressions que ses grands-pères lui mettaient sur les épaules en lui rappelant continuellement qu'un jour, elle serait leur seule héritière. Non, vraiment Calliope serait fière de voir qu'elle réussissait à vendre ses œuvres, mais Ophélia ne pouvait s'empêcher de chercher la petite bête noire. Forcément, on venait dans sa galerie qu'à cause de la curiosité, le talent qu'elle pouvait avoir n'y était pour rien. Par moment, Lia se demandait si elle ne devait pas abandonner l'art pour un vrai travail. Elle en avait un tout trouvé, ses grands-pères n'avaient qu'un seul souhait, la voir prendre ses responsabilités et s'occuper de ce qu'ils lui légueraient.

- Je préférerais avoir encore ma mère que de vendre des trucs qui ne serviront qu'à accumuler de la poussière. lança froidement la jeune femme... en regrettant aussitôt ce qu'elle venait de dire. Pardon... excuse-moi, je n'ai aucune raison de te parler comme ça. ajouta Ophélia précipitamment, honteuse de la manière dont elle se comportait.

William ne méritait pas tout ce qu'elle lui faisait endurer. Il était d'une patience d'ange avec elle et comment le remerciait-elle? En le rabrouant, en le repoussant sans relâche. Ophélia avait honte d'elle-même, mais elle ne savait pas quoi faire. Elle fonctionnait au radar depuis le décès de sa mère et plus rien ne l'intéressait vraiment. Même son art lui importait peu, alors qu'en temps normal, c'était ce vers quoi elle se tournerait pour se changer les idées. Était-elle entrain de faire une dépression? C'était à se demander si elle n'était tout simplement pas entrain de perdre la boule. Ophélia n'était plus elle-même et si elle continuait sur cette voie, elle allait finir par tout perdre. A commencer par William. S'il fallait qu'elle le perde par-dessus le marché, là c'était vrai qu'elle allait perdre complètement les pédales et se mettre à faire connerie par-dessus connerie. Depuis que sa mère n'était plus, William avait tout fait pour lui venir en aide et voilà qu'elle le repoussait sans cesse. A ce rythme-là, il allait finir par se lasser d'elle et la quitter. Ça serait la goutte d'eau qui ferait déborder le vase.

Ophélia avait bien conscience qu'il fallait qu'elle se reprenne en main, qu'elle retrouve pied, mais elle ne savait pas comment faire, comment s'en sortir. Demander de l'aide serait sûrement un bon début, mais... elle n'était pas habituée à faire ce genre de chose. Elle avait toujours réglé ses problèmes sans compter sur les autres, comme une grande. Voilà. Elle était une personne indépendante, telle que sa mère l'avait élevée. Calliope voulait que sa fille n'aie pas besoin des autres pour faire ce qu'elle avait à faire, pour exister. Si on disait vrai et que les gens qui nous ont quitté peuvent encore nous voir, Ophélia avait le sentiment qu'elle faisait honte à sa mère. Mais comment pouvait-elle s'en sortir toute seule? D'un autre côté, elle n'était pas seule, William était à ses côtés et faisait tout pour l'aider... mais elle passait son temps à le repousser, dans son monde bien à elle où rien de pouvait l'atteindre. Et comme s'il avait lu dans ses pensées, William lui demandait de réagir. Non, il la suppliait de réagir, disant qu'elle pouvait crier, le frapper ou même lui en vouloir si elle le souhaitait, mais qu'il n'en pouvait plus de la voir ainsi, se demandant si elle l'aimait encore. Et une fois de plus, Lia se sentit mal. Honteuse. Les larmes lui montèrent aux yeux, mais elle baissa la tête pour que Will ne la voit pas pleurer. Il fallait qu'elle réagisse bon sang! Si elle ne faisait rien, elle allait perdre l'homme qu'elle aimait. Elle était peut-être encore jeune pour penser qu'il était l'homme de sa vie, elle ne savait pas ce que l'avenir allait lui apporter, mais il y avait une chose de sûre, c'était qu'elle n'envisageait pas sa vie sans William.

- Comment... pourquoi je t'en voudrais? chuchota Ophélia, les yeux toujours baissés, en clignant des yeux comme une malade pour chasser les larmes qui menaçaient de déborder.

Comment pouvait-il croire qu'elle lui en voulait? Pourquoi lui en voudrait-elle? Il n'avait strictement rien à se reprocher! Au contraire! Il avait été tellement patient avec elle, tellement présent pour elle, toujours prêt à l'aider même dans les pires moments... comment pouvait-il croire qu'elle lui en voulait? Jamais elle ne le pourrait! Pas après tout ce qu'il avait pu faire pour elle depuis la mort de Callie.

- S'il y a juste une chose que tu dois retenir, c'est que je t'aime. Je ne suis peut-être plus vraiment moi-même, mais ça, ça ne changera pas. Je t'aime... et je suis une mauvaise petite amie, je m'en rends compte. Je... je t'ai laissé gérer tout ça et je n'aurais pas dû. Je suis désolée.

Ça, c'était vrai. Après tout ce que William avait fait pour elle, elle se rendait bien compte qu'elle lui faisait vivre l'enfer. Il vivait ses états d'âme sans jamais se plaindre et comment le remerciait-elle? En le repoussant. Franchement, Ophélia était honteuse. Elle ne savait pas comment, mais Lia savait qu'il fallait qu'elle se reprenne en main et surmonte tout ça. Et pour ça, il fallait qu'elle commence par prendre des décisions. C'était peut-être ce que ça prenait pour qu'elle recommence à vivre tranquillement? La première chose à faire : décider ce qu'elle faisait de la maison de sa mère, la maison où elle avait vécu. La vendre ou la garder? La simple idée de la vendre lui donnait la nausée. Elle y avait passé de nombreuses années et y avait été heureuse. C'était la maison de son enfance, son refuge... elle ne pouvait pas s'en départir comme ça. De toute manière, elle n'arrivait pas à se faire à l'idée que des inconnus l'habiteraient. La garder, voilà qui lui semblait le mieux. La laisser inhabitée n'était pas brillant... peut-être Will et elle pourraient-ils y emménager? Mais ils venaient tout juste de s'installer ensembles dans leur appartement... William voudrait-il vivre à nouveau dans des boîtes? Et puis le chien de Callie? Qu'en faire? Il avait mauvais caractère, Lia avait du mal à l'approcher sans que l'animal aie envie de la mordre, mais le donner? Impossible! Pas quand elle savait à quel point sa mère tenait à ce monstre! Quelle idée aussi d'avoir adopté un molosse et non un adorable chiot!

- Je... je penses que la maison, il faudrait la garder. Et il y a le monstre aussi qu'on doit garder. Ma mère y tenait vraiment, je ne peux pas m'en débarrasser...

C'était déjà un pas dans la bonne direction. Non?
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