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 Family means no one gets left behind or forgotten

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Aidan C. O'Reilly
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Aidan C. O'Reilly

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Message(#) Sujet: Family means no one gets left behind or forgotten Family means no one gets left behind or forgotten EmptyMer 27 Mar - 23:20

“Mais quelle journée” se dit-il en suivant discrètement la jeune femme. En effet, le tout avait commencé le matin même par des bonnes nouvelles de ceux qui s’occupaient de mettre la pagaille dans les affaires de son ennemi. Tout allait à merveille de ce côté-là, les choses se passaient exactement comme il le voulait. Il en avait assez des Di Valastro et voulait mettre un terme à son règne. C’est à son tour de devenir la tête dirigeante, la mafia Italienne était là depuis trop longtemps, il fallait qu’elle cède sa place. Bref, les plans mis en place allaient bon train, il avait ensuite rencontré Ronan qui lui avait annoncé que deux de ses gars s’étaient fait prendre pour une pacotille et qu’il les avait sortit de leur situation embêtante, de plus, l’avocat c’était occupé de papiers pour Aidan et tout était réglé. Aidan aimait l’efficacité de Ronan, il demandait, Ronan exécutait dans les plus bref délais. Il avait ensuite décidé d’aller faire quelques courses au centre commercial. Là-bas, il n’avait pas trouvé ce qu’il cherchait mais il avait rencontré sa sœur. En fait, elle était sa demi-sœur, il n’avait pas le même père, mais la même mère. Mackenzie lui faisait penser aux photos qu’il avait de sa mère. Les mêmes cheveux, les mêmes yeux … mais elle était tellement différente de leur mère. Son père avait raconté à son fils comment elle était, il regardait la jeune femme devant lui et ne pouvait s’empêcher de les comparer. Mac avait cependant quelque chose de plus que leur mère; de l’intégrité. Il avait fait des recherches sur elle, il l’avait vu travailler aussi, il savait qu’elle n’était pas l’une de ses ripoux. Il ne pouvait pas en dire autant de sa coéquipière, mais bon, c’était une autre histoire qu’il avait apprit entre les branches.

Elle avait prit plusieurs échantillons de couleurs, dans une autre boutique des échantillons de tissus, puis de céramique et enfin de bois. Elle semblait se préparer à la construction d’une maison avec tous ses choix de matériaux. Elle semblait avoir aussi appelé quelqu’un qui semblait être son amoureux. Ronan lui avait dit qu’elle était en couple avec un médecin légiste. Il avait continué ainsi pendant un certain temps, s’arrêtant ici et là avant de quitter le centre commercial pour aller autre part. Il l’avait suivit discrètement, restant à bonne distance tout en ne la perdant pas du regard. Au final, elle avait prit le métro et c’était rendu dans le ghetto. Il devait avouer qu’elle n’avait pas froid aux yeux pour se balader ainsi dans ce quartier. D’accord, ils étaient en plein jour, mais tout de même. Elle entra dans une pizzéria. C’était un endroit très fréquenté et les gens faisaient souvent des détours pour y venir. Il y était déjà venu, mais il n’avait pas aimé autant que les gens pouvaient le dire. Il ne comprenait pas l’engouement des gens pour cet endroit. Il revient à son sujet principal, sa sœur. Il la suivait des yeux dans le restaurant, elle semblait tellement à l’aise. Elle devait être en congé, elle avait l’air décontracté. Elle avait les cheveux noués en queue de cheval, ses vêtements étaient de style « relaxe », elle avait un air radieux et semblait tellement heureuse. Il se dit que ce ne pouvait qu’être dû qu’au projet qu’elle avait en tête.

Il était content que l’enfance qu’elle avait eue avec leur mère ne lui enlève pas le goût au bonheur. Il avait eu la chance d’avoir un père responsable qui l’avait bien élevé. Elle n’avait pas eu la même chose, son père était un être immonde qui n’avait pas voulut d’elle et qui avait abusé de sa plus jeune fille. Mackenzie avait eu la chance d’être adoptée par des gens qui avaient su l’aimer et l’aider à grandir avec de bonnes valeurs. Malheureusement pour lui, elle avait fait un choix de carrière qui contredisait avec sa vie à lui. Elle était sa sœur, mais elle tenterait sans aucun doute un jour de le faire enfermer. Il ne se faisait pas d’idée, il savait qu’elle le ferait qu’ils soient frère et sœur ou non. Elle n’aurait pas de scrupules à faire son travail, il n’en avait aucun doute. Ce serait donc à lui d’être intelligent et de faire en sorte qu’elle n’ait rien à lui reprocher. De toute façon, il était bon dans cette situation, celle de se soustraire à la justice. Il aimait beaucoup se faufiler entre les mailles des filets, tel un poisson se sauvant des pêcheurs. L’image le fit sourire et la serveuse qui vint lui offrir la carte pensa que le sourire était pour elle. Ce que les gens pouvaient être stupide non? Il suffisait d’un sourire qui ne leur était même pas destiné pour les faires sourires. Ce qu’ils étaient naïfs. Après, on se demandait pourquoi ils se faisaient toujours avoir dans la vie. Ils faisaient trop confiance aux gens.

Il attendit, se faisant servir quelque chose de rapide, pendant que sa sœur attendait sa pizza au comptoir. L’avait-elle remarqué? Il ne pensait pas, sinon elle serait plus méfiante, elle passerait son temps à regarder par-dessus son épaule. Il avait envie de la connaître, il avait envie de savoir qui elle était, ce qu’elle était devenue et comment. Il n’avait pas envie de relire le dossier que Ronan lui avait donné, il voulait le savoir de sa bouche. Elle était son sang, c’était important pour lui de la connaître de savoir ce qu’elle avait en tête. Certains aurait pu croire que c’était dans le but de la manipuler, mais non. Aidan avait beaucoup de défauts, mais on ne touchait pas à sa famille, surtout pas celle de son sang. Vingt minutes plus tard, ils ressortirent du restaurant et il suivit sa sœur jusqu’au métro. Elle appela son petit ami et lui fit savoir qu’elle arriverait dans une quarantaine de minutes puisque la prochaine rame n’était que dans quinze. Cela lui donnait le temps, il avait le temps de lui parler. Elle devait savoir qui il était vraiment pour elle, elle devait savoir qu’ils avaient été conçus dans le même ventre, été nourrit par le même sang. Il voulait qu’elle le sache, il ne pouvait dire pourquoi, mais c’était important pour lui. Il s’approcha en douceur.

-Belle journée pour faire des courses, pas vrai Mackenzie?

À quoi bon faire semblait qu’il ne connaissait pas son nom? Ce serait mentir et puis après tout, elle connaissait bien le sien non? Il lui fit un sourire rassurant, il ne voulait pas qu’elle croit qu’il était là pour lui faire du mal ou pire encore. Il la regarda dans les yeux, lui faisant face.

-Est-ce que tu sais à quel point tu lui ressemble? Tu as ses yeux, ses cheveux … dommage que je ne me souvienne pas de sa voix, je suis sur que tu as de ses intonations.

Il aurait pu être encore moins subtil, mais ce n’aurait pas été amusant. Il connaissait sa mère, il voulait qu’elle le sache. Il voulait qu’elle croit qu’il avait un lien avec elle, mais sans qu’elle ne sache tout de suite la vérité. Il ressemblait à son père, il n’avait rien de sa mère, elle ne pouvait donc pas savoir, elle ne pouvait comprendre sans que lui-même lui explique et il adorait ça. Il avait le jeu en main, il avait toujours aimé être celui qui mène.
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Mackenzie E. Fletcher
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Mackenzie E. Fletcher


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Message(#) Sujet: Re: Family means no one gets left behind or forgotten Family means no one gets left behind or forgotten EmptySam 30 Mar - 1:28

Mackenzie avait passé une super journée. Hormis qu’elle avait dû continuer à faire des boîtes pour enfin emménager chez Makan, la jeune femme avait aussi mis sa journée à profit et était allée faire du lèche-vitrine. Évidemment, elle s’était imposée une règle : ne rien acheter pour la maison tant que Mak n’était pas avec elle. En fait, elle avait deux règles de fixées. Elle ne devait pas non plus acheter de nouveaux vêtements ou de nouvelles chaussures avant d’avoir entassé tout son bric-à-brac dans l’immense walkin de la pièce qui serait bientôt sa chambre. Si la première partie avait été plutôt facile à tenir, la deuxième était plus difficile. Faire des courses l’avait toujours grandement amusée. Essayer des tas de vêtements pour en acheter quelques-uns avait toujours été thérapeutique pour elle… et là, elle devait se contenter de regarder parce qu’elle ne voulait rien s’acheter. Finalement, n’en pouvant plus d’être tentée sans arrêt et de ne pas pouvoir acheter, Mackenzie s’était résignée à rentrer chez elle… avant de songer qu’elle pourrait bien aller fouiner une peu dans les boutiques spécialisées en «tout ce que ça prend pour faire une maison». L’idée l’emballant, la jeune femme s’était donc dirigée vers une de ces boutiques. Si elle ne s’était pas fait trop d’idées sur ce qu’elle pouvait vouloir pour sa maison lorsqu’elle avait mis le pied dans la boutique, elle en avait des tonnes à la sortie.

A vrai dire, Mackenzie s’était amusée comme une petite folle à comparer les divers types de bois, de céramique, échantillons de couleurs, de tissus avant de quitter pour aller gagner une autre boutique… Heureusement, à chaque fois, un employé qui connaissait son domaine avait su la guider dans les divers rayons. Bref, Mackenzie s’en était donnée à cœur joie. Finalement, elle avait craqué et recueilli des tas d’échantillons de trucs qu’elle aimait et qu’elle voulait montrer à Makan en allant de boutiques en boutiques. Après tout, aucune décision ne se prendrait sans lui. Il n’y avait que pour la douche et la baignoire que Mac ne fléchirait pas. Pour la douche, elle la voulait immense. Être deux sous la douche et surtout avec un type du gabarit de son chéri, ce n’était pas aisé… alors une grande douche. Et pour la baignoire, bah… ils ne trouveraient la bonne que forçant Mak à y prendre place. Il était hors de question que leur baignoire soit minuscule et qu’il doive avoir les pieds hors du bain pour pouvoir s’y asseoir! C’était l’un des désavantages à être en couple avec un homme très grand… mais ç’avait tous pleins d’avantages pour compenser. Après être sortie du centre commercial, Mackenzie avait eu envie d’aller faire partager ses découvertes à son chéri… qui travaillait. C’était en jetant un coup d’œil à sa montre qu’elle vit qu’il était bientôt l’heure de manger et qu’avec de la chance, Mak n’avait peut-être pas encore pris sa pause. Aussitôt dit, aussitôt fait, Mac avait pris son téléphone.

- Salut Bébé! Dis-moi, tu n’as pas encore pris ta pause pour manger? Je pensais apporter une pizza et manger avec toi. Ça te dit? s’enquit-elle joyeusement quand son homme répondit.

Et c’était ainsi que Mackenzie avait pris la direction de la petite pizzéria qu’ils aimaient tous les deux. Elle ne payait pas de mine, elle était située dans le ghetto, mais rien n’arrêtait la policière. Si certains étaient effrayés à l’idée de se balader tranquillement dans ce secteur de la ville, Mac n’avait aucun problème à s’y aventurer. Autant de jour que de nuit. Armée ou non. S’il y avait une chose que la policière savait faire, c’était bien de se battre. Distribuer des coups de poings, ça ne lui faisait pas peur. Elle avait déjà eu de nombreux problèmes, d’abord gamine et ensuite à l’adolescence à cause de ça. Une fois de plus, une fois de moins… Quelle différence? Aucune! Bref, autant dire que se balader dans le ghetto ne l’ennuyait pas du tout et c’est donc ainsi qu’après avoir patienté un petit moment à la pizzéria, Mackenzie avait finalement pu retourner sur ses pas et rejoindre le métro pour traverser la ville afin d’aller rejoindre Makan. Malheureusement, elle n’était pas au bout de ces peines. Le damné métro venait de quitter la station et elle devrait attendre. A ce rythme-là, la pizza serait froide lorsqu’elle arriverait enfin à la morgue. Sa patience avait des limites!

C’est alors qu’un homme vint se planter devant elle et se mis à lui parler. Si ce qu’il lui dit avait de quoi la faire tiquer, c’était la personne qui lui parlait qui la dérangeait le plus. Que lui voulait Aidan O’Reilly, le chef des Irlandais? Il avait un de ces culots que de venir se planter devant elle et de lui parler comme s’ils étaient de vieilles connaissances qui s’étaient perdues de vue depuis des années. Et finalement, ce qu’il lui dit commença à faire son chemin dans la tête de la jeune femme. Elle comprenait plus ou moins où il voulait en venir, même si un doute subsistait dans sa tête. Il lui avait demandé si elle savait à quel point elle lui ressemblait, qu’elle avait ses yeux, ses cheveux, mais qu’il ne pouvait pas en dire autant pour l’intonation de sa voix, car il se souvenait peu de la sienne.

- Pardon? dit-elle en fronçant légèrement les sourcils, histoire de gagner un peu de temps. Je peux savoir de quoi vous parlez au juste?

Comme toujours, la cervelle de Mackenzie s’était mise à tourner à plein régime. Il disait qu’elle ressemblait à quelqu’un qu’il avait connu. Une femme. Elle ne ressemblait pas aux membres de sa famille, elle ne ressemblait pas du tout à Evy… la seule personne dont il pouvait être ici question, c’était de sa génitrice. A moins d’être la grand-mère biologique dont elle n’avait jamais entendue parler ou encore d’une tante quelconque, mais là encore, les probabilités étaient minces, Mackenzie le savait. O’Reilly faisait donc référence à cette trainée qui lui avait donnée la vie… avant de la gâcher en beauté, mais ça, c’était une toute autre histoire. Ce qui chicotait Mac, c’était de savoir où voulait en venir O’Reilly. Une chose était sûre, son instinct lui soufflait qu’elle n’aimerait pas cette conversation. Pas du tout…
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Aidan C. O'Reilly

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Message(#) Sujet: Re: Family means no one gets left behind or forgotten Family means no one gets left behind or forgotten EmptySam 13 Avr - 9:57

Il avait attiré son attention, il n’y avait aucun doute là-dessus. Elle était toute ouïe même si elle ne semblait pas avoir envie d’entendre ce qui allait suivre, il le voyait à la ride qu’elle avait au front. Un pli singulier de la peau qui disait qu’elle était contrariée, il avait le même lorsqu’il était dans cet état d’esprit. Ils avaient quelques petites choses en commun. Sa surprise était d’autant plus drôle que si elle avait remarqué que MacDermott la suivait, elle ne l’avait pas vu lui. Sinon, elle n’aurait pas été aussi surprise qu’il lui parle. Après tout, elle l’avait interrogé non? Il avait bien le droit de lui dire un petit bonjour en passant. Son expression changeait, elle réfléchissait à vive allure et il était sur qu’elle en était venue à la même conclusion que lui, la seule personne dont il pouvait lui parlé était sa mère à elle, ce qu’elle ne savait pas encore, c’était qu’elle était sa mère à lui aussi. Comment allait-il lui apporter ça? De façon directe et sans détour ou allait-il continuer à jouer avec les sens en alerte de la jeune femme? Il ne détestait pas le jeu, mais il n’avait pas pour habitude de passer par quatre chemins pour se rendre à son but. Il avança la main et toucha une mèche de cheveux de la jeune femme. Qu’essayait-il de faire? De retrouver quelque chose dont il ne se souvenait pas? Il avait quatre ans quand elle avait fiché le camp, il ne se souvenait de rien d’elle. Ses seuls souvenirs étaient de vieilles photos que son père avait gardées.

-Croyais-tu vraiment que je ne savais pas que MacDermott te filait? Il l’a fait à ma demande, mais j’aurais du me douter qu’il était meilleur avocat que détective privé. Bref, je ne l’ai pas fait à mal sache le. Je ne cherchais qu’à te connaître un peu mieux.

D’accord, il laissait languir la jeune femme un peu, mais il fallait qu’elle sache qu’il avait le contrôle de ses hommes. Il fallait qu’elle sache qu’il n’était pas un bon à rien qui choisissait ses hommes sans savoir qui ils étaient et qu’il ne pouvait pas les contrôler. Ils savaient tous de quoi il était capable et aucun d’eux ne doutait de se faire tuer si jamais ils désobéissaient ou faisaient quelque chose qui allait à l’encontre de ses projets à lui. Dans une certaine mesure, elle devait le comprendre elle aussi, après tout, elle était gradée, elle avait ses coéquipiers à sa charge et pourtant elle était jeune. Ses supérieurs disaient qu’elle était la plus jeune à être autant gradée et elle avait fait le tout à la sueur de son front et sans coucher avec personne. Il l’a respectait pour ça, elle avait fait son chemin sans l’aide de personne et elle avait gravi les échelons un à un. Elle était au sommet, lui aussi voulait le sommet, mais pas dans la même branche. Il eut un soupir en repensant au début de la vie de sa sœur, elle ne l’avait pas eu facile.

-Elle t’en a fait bavée, je le sais. J’ai lu tout ce qui te concernait sur le sujet avant ton adoption. Je n’ai jamais compris comment on pouvait faire souffrir un enfant ainsi. J’ai beau être dans ce que tu considères comme la criminalité, jamais je ne ferais à un enfant ce qu’elle t’a fait endurer toutes ses années.

Il savait que son père n’était guère mieux, il avait refusé de prendre Mackenzie ne charge quand sa mère avait perdu sa garde, elle avait été confié à des étrangers. Mais il en avait été mieux ainsi, car son père était nul autre que le beau-frère de Macdermott et il savait ce qui était arrivé à la demi-sœur de Mackenzie. Ce qu’elle avait vécu elle aussi avec lui. La pauvre Mac était né de deux parents complètement déjantés comment avait-elle pu finir aussi saine d’esprit et aussi combative? Une pointe d’admiration se fit sentir en lui, oui, il admirait la jeune femme qui lui faisait face car elle était une combattante et elle faisait tout ce qu’elle pouvait pour aider ceux qui étaient victimes de gens comme ses parents. Il savait qu’elle ne le porterait jamais dans son cœur parce qu’il faisait partie d’une organisation criminelle, mais lui ferait attention à elle cependant.

-Est-ce que tu savais que Ronan est l’oncle de ta demi-sœur? Evy je crois qu’elle s’appelle. Il est le frère de sa mère. Je sais donc que ton père non plus n’est pas un modèle à suivre. Mais lui ne m’intéresse pas, c’est elle le point central de notre histoire à toi et moi.

Il eut un sourire, il était arrivée au moment qu’elle attendait, il était arrivée à la confession suprême, la confirmation des doutes qui commençaient à poindre dans l’esprit en ébullition de la jeune femme. Il savait qu’elle avait comprit, il en était sur et certains, mais il avait gardé le suspense un peu. C’était plus drôle ainsi, le jeu s’était poursuivit un peu et il adorait ça, mais maintenant, il allait mettre un terme au jeu et donner le coup final.

-Nous avons le même sang dans les veines toi et moi, nous avons été nourrit par le même ventre. La seule différence étant que je suis né en Irlande, toi en Amérique. Mais nous avons la même mère, elle m’a abandonné lorsque j’avais quatre ans. Elle est partie pour les États-Unis, elle a rencontré ton père et tu es née deux ans plus tard.

Voilà, c’était dit maintenant. Elle savait tout, ou presque. Mais le plus important, elle savait maintenant qu’ils avaient la même mère et qu’ils étaient donc demi-sœur et demi-frère. Il détestait se terme de demi, pour lui elle était sa sœur point. Il savait que ce ne serait peut-être pas la même chose pour elle, elle préfèrerait sans aucun doute le demi. Il savait que cette situation lui poserait problème, elle était trop droite pour avoir envie d’être associé à quelqu’un comme lui. Si elle savait que ses hommes se relayaient pour voir à ce que tout se passe bien pour elle, elle en serait sans aucun doute médusée. Mais ils s’en fichait, ils n’étaient pas tous fichés et il savait que la plupart était aussi discret qu’un chat qui chasse une souris. Liam se faisait un plaisir de veiller sur elle, elle était en couple avec l’homme qui lui avait sauvé la vie. Elle avait beau être flic, il ne laisserait rien lui arriver. Si quelqu’un lui touchait, il aurait affaire à lui.
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Mackenzie E. Fletcher
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Mackenzie E. Fletcher


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Message(#) Sujet: Re: Family means no one gets left behind or forgotten Family means no one gets left behind or forgotten EmptyMer 17 Avr - 21:21

Elle l’avait laissé vider son sac, écoutant ce qu’il avait à dire en maintenant sa prise sur la boîte contenant la pizza, comme si c’était tout ce qui l’empêchait de perdre pied. Plus O’Reilly parlait, plus Mackenzie serrait les dents pour ne rien dire, pour ne pas se trahir. Parce que si elle parlait, elle ne savait pas ce qu’elle dirait. Parce qu’elle ne savait pas quelle réaction elle aurait. Elle ne parlait jamais de ce qui s’était passé dans sa petite enfance, alors l’entendre dire que la trainée lui en avait fait baver lui donnait envie de le frapper. Qui était-il pour aborder le sujet ainsi? Elle n’en parlait jamais, par habitude! Pas que ce soit un sujet tabou, mais la jeune femme s’était toujours dit qu’en parler ne ferait que remuer le couteau dans la plaie. Pour ne pas y penser sans cesse, elle n’en parlait pas. Parce qu’en parler ne faisait que lui faire du mal à nouveau, lui donner l’impression qu’elle n’était rien, qu’elle n’était personne. Les rares fois où elle abordait le sujet – moments qu’elle pouvait compter sur les doigts d’une seule main – c’était avec des gens qu’elle connaissait : sa famille et Makan. Et encore, avec Mak, elle n’en avait parlé que parce qu’il devait connaitre son passé avant de s’engager réellement avec elle.

Un sourire amer se dessina sur ses lèvres. Devant elle se tenait la preuve que son ADN était bel et bien pourri, qu’elle avait toujours eu raison à ce sujet-là. Quelle bonne blague! Dire qu’elle avait toujours raconté que son ADN était défectueux, que rien de bon ne pouvait en ressortir. Dire que son père lui répétait chaque fois la même rengaine quand elle racontait ça… que dirait-il s’il se tenait à ses côtés et qu’il apprenait qu’O’Reilly et Mackenzie étaient liés par le sang? Finirait-il par être d’accord avec sa fille et par lui dire que, finalement, c’était elle qui avait toujours eu raison? Étrangement, cette pensée ne lui donna pas du tout envie de sourire. Mackenzie avait plus envie de pleurer qu’autre chose. Avant ce moment-là, elle n’avait jamais réalisé à quel point elle avait pu souhaiter que son père ait toujours eu raison sur toute la ligne au sujet de son ADN qui ne faisait pas d’elle la personne qu’elle était.

MacDermott était l’oncle d’Evy? Première nouvelle. Cependant, les deux sœurs ne parlaient pas vraiment de leur passé, de leur famille merdique. C’était un accord tacite entre elles et Mackenzie était d’avis qu’elles ne pouvaient construire une relation solide en ne se basant que sur leur passé, il fallait construire sur plus solide. Si au départ Mac avait trouvé étrange d’avoir une nouvelle sœur, avec le temps elle se faisait à l’idée. Le fait qu’Evangelyne était une personne géniale était également un facteur important. S’il s’était avéré qu’elle soit complètement dingue, Mackenzie l’aurait écartée de son chemin d’un simple revers de la main. La policière se posait tout de-même une question : est-ce qu’Evy savait que son oncle bossait sous les ordres du chef des Irlandais? Si oui, elle était dingue d’en plus aller travailler pour le fils du Parrain. Mackenzie pris mentalement note d’en discuter avec sa sœur… mais pour tout de suite. Pour le moment, Mac avait trop de trucs qui lui traversaient l’esprit rapidement.

Comme le fait que MacDermott la suive comme son ombre parce que c’était un ordre d’O’Reilly – elle était totalement incapable de dire qu’il était son frère ou son demi-frère – ne l’étonnait pas vraiment. A vrai dire, la jeune femme s’était brièvement interrogée là-dessus, se demandant s’il ne faisait pas que suivre les ordres de son patron, mais comme le pourquoi du comment lui échappait, elle avait fini par renoncer à cette idée. Cependant, maintenant elle était en mesure de tout comprendre. En fait, tout un tas de petits détails qui l’intriguaient finissaient par avoir un sens à ses yeux. Pourquoi MacDermott la suivait comme ça, pourquoi la banque de données de la police avait été piratée et que son dossier avait été consulté. Pourquoi elle se sentait toujours observée. Par-contre, elle ne savait pas trop pourquoi O’Reilly avait ordonné qu’on la suive. Pour en savoir davantage à son sujet? Pour connaitre ses allées et venues? Descendre le flic qu’il avait pour… sœur? La seule idée de s’imaginer avec un frère comme ce type-là, Mac avait la nausée.

- Vous avez bien dû rigoler l’autre matin à la bijouterie en faisant semblant de ne pas me connaitre et d’être là que pour vous fouttre de la gueule de Di Valastro. marmonna Mackenzie en secouant la tête et en tentant de garder son calme le plus possible.

Et il ne manquait pas d’air celui-là! Débarquer comme ça devant elle et lui annoncer de but en blanc que la même traînée les avait mis tous les deux au monde. Ils venaient peut-être du même… ventre, mais ça ne ferait jamais d’eux un frère et une sœur. Non, il n’en était pas question! Aborder un tel sujet comme ça, risquant à tout moment que des inconnus surprennent leur «conversation»? Ce n’était pas le genre de choses qu’on criait sur les toits et pas le genre de truc que Mackenzie voulait que les gens sachent à son sujet. Mais il fallait croire que pour O’Reilly, ça n’avait aucune espèce d’importance. D’accord, pour l’instant ils étaient seuls et donc personne ne pouvait les entendre, mais ça ne durerait pas.

- Pourquoi avoir décidé de me raconter ça aujourd’hui? Pour que je vous sorte du pétrin au besoin? Si c’est ça, autant vous le rentrer dans le crâne immédiatement : il en est hors de question.

Ne manquerait plus qu’il veuille l’utiliser et utiliser ce lien donc elle ne voulait pas pour qu’elle le sorte de la merde quand il y serait. Parce qu’il avait beau être brillant – il ne s’était pas encore fait prendre ce qui dénotait une certaine intelligence – jamais Mackenzie ne s’abaisserait à le sortir du pétrin sous prétexte qu’ils partageaient 50% de leur ADN. Si c’était ce qu’il espérait, O’Reilly se rendrait vite compte qu’il se mettait un doigt dans l’œil. Elle n’avait jamais fricotté avec la racaille ou les criminels et ce n’était pas aujourd’hui que ça commencerait. Il l’apprendrait à ses dépens. Néanmoins, même si Mac avait hâte de partir, que cette «discussion» se termine, elle avait quand même hâte de connaitre le fin mot de l’histoire. Si c’était pour se servir d’elle, O’Reilly ne tarderait pas à le lui faire savoir.
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Message(#) Sujet: Re: Family means no one gets left behind or forgotten Family means no one gets left behind or forgotten EmptySam 11 Mai - 9:15

Il ne s’était pas attendu qu’elle l’accueille les bras grand ouvert, en fait, il n’était pas surprit de sa réaction négative, mais de là à dire qu’il avait rit d’elle et qu’il lui disait tout ça pour l’utiliser, c’était un peu gros quand même non? En y réfléchissant bien, peut-être pas. Dans le fond, il était vrai qu’elle pouvait penser à ça, que pourrait vouloir d’autre un homme comme lui pour elle? Il avait comprit dans ses observations qu’elle n’était pas corruptible et de toute façon ce n’était pas ce qu’il voulait. Il l’a regarda, il pouvait voir toute l’horreur de la situation défiler dans la tête de la jeune femme. Allons, pourtant il n’était pas si pire que ça. Il ne lui voulait pas de mal, il voulait juste … il voulait quoi en fait? Avoir une sœur? Agrandir sa famille? Il n’en était pas sur lui-même maintenant qu’elle le lui demandait. En fait, il avait été impressionné par la jeune femme sur la scène de crime, elle avait du culot, elle n’avait pas peur d’affronter les « méchants », elle avait eu les deux chefs les plus influents dans la criminalité et elle n’avait pas flanché, les avaient regardé dans les yeux tous les deux. Oui, on pouvait dire qu’Aidan avait de l’admiration pour elle et il était rare qu’il en avait pour quelqu’un. Il l’a regarda dans les yeux, elle soutenait son regarda et ça l’amusait. Il eut un petit sourire en coin.

-Non, je ne riais pas l’autre jour à la bijouterie. Je savourais vraiment le fait de voir Di Valastro dans la mouise. Que tu sois là ne m’est pas traversé l’esprit au début. C’est quand je t’ai vu que j’ai vraiment réalisé que je te verrai en action et je n’ai pas été déçu.

Que pouvait-il lui répondre pour que ce ait l’air sincère à son autre question? Pour elle, il était un criminel, un menteur né donc. Que pouvait-il dire pour qu’elle le croie? Il ne pouvait dire que la vérité, mais elle ne la verrait sans doute pas. Il n’avait d’autre choix que d’être honnête pour une fois dans sa vie. Bon d’accord, il n’était pas toujours malhonnête non plus, mais dans son métier quelque fois il avait à mentir pour arriver à ses fins. Mais avec elle, il lui devait tout simplement la vérité.

-Non, je n’ai pas besoin de toi pour régler mes histoires, j’ai un avocat pour ça. Tu n’es pas le genre de personne que l’on corrompt, on ne peut pas en dire autant de certaines personnes qui travaillent avec toi cependant. Bref, les liens du sang sont importants pour moi. Tu as beau croire que je ne suis qu’un menteur et un criminel, le jour où j’ai su que tu étais ma demi-sœur tu es devenu importante à mes yeux. Tu ne me veux pas comme grand frère, je le comprends. Mais tu ne pourras pas m’empêcher de veiller sur ta sécurité. C’est non négociable.

Pourrait-elle comprendre? Surement pas. Comment pourrait-elle comprendre, il ne comprenait pas lui-même parfois ce besoin de protéger sa famille alors qu’il était un sans cœur avec la famille des autres. Ce petit bout de femme devant lui était la moitié de son ADN, jamais il ne pourrait laisser quelqu’un lui faire du mal. La personne qui le ferait en paierait le prix fort. D’ailleurs, il recherchait en ce moment même cette pauvre camé qui leurs avaient servit de mère. Il lui ferait payer ce qu’elle avait fait subir à Mackenzie. Sa sœur avait vécu dans des conditions exécrables et c’était sa faute à elle. Il avait eu de la chance qu’elle l’abandonne, il avait eu de la chance que son père soit le seul à l’élever. Mac n’avait pas eu cette chance. Heureusement qu’elle avait pu être adopté par des gens bien. Il respectait les gens comme les Fletcher qui étaient capable de prendre soin d’un enfant qui n’était pas le leur, même s’ils en avaient un qui était de leur sang. D’accord, la sœur de Mac était arrivée après elle, mais ils auraient pu se désintéresser de celle qu’ils avaient adoptés, mais non. Ils n’avaient pas réagit ainsi et il les admirait pour ça. Lui-même n’était pas sur de pouvoir faire ça.

-Je sais que tu t’en fiches, mais tu pourras toujours compter sur moi peu importe pour quoi. D’ailleurs, je vais te donner une information. Peut-être que tu le sais déjà, peut-être que non. Mais celui qui a fait ça dans la bijouterie n’a rien à voir ni avec les Di Valastro, ni avec moi et avec aucun autre gang criminel. Il semblerait qu’il opère seul et que ce n’est pas la première fois qu’il fait ça. Ce n’est pas qu’un voleur, il a tué le gardien par plaisir du meurtre. Selon ce que j’ai pu savoir, il a agit ici, mais ailleurs aussi et il laisse toujours un mort sur la scène de son crime. J’espère que ça pourra t’aider dans ton investigation.

Le métro allait bientôt arrivée, il se doutait qu’elle n’avait pas envie qu’il prenne la même rame que lui. Il attendrait simplement qu’elle soit dans le train du métro et il irait appeler Liam pour qu’il vienne le récupérer. Il l’a laisserait tranquille, il se doutait qu’elle viendrait à lui lorsqu’elle serait prête. Que ce soit pour l’engueuler ou pour en savoir plus, elle viendrait, il en était sur.
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Mackenzie E. Fletcher
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Mackenzie E. Fletcher


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Message(#) Sujet: Re: Family means no one gets left behind or forgotten Family means no one gets left behind or forgotten EmptyJeu 23 Mai - 2:30

La jeune femme grinça des dents lorsque O'Reilly dit qu'il n'avait pas été déçu de la voir en action à la bijouterie. Si ce commentaire avait été fait par n'importe qui d'autre, elle l'aurait pris avec plaisir, mais venant de lui, un des pires criminels de la ville, c'était... tout bonnement horrible. Il pouvait bien dire qu'il n'était pas là pour qu'elle règle ses problèmes - il avait un avocat pour ça - il pouvait bien dire qu'il savait qu'elle n'était pas quelqu'un que l'on peut corrompre - en sous-entendant que certaines personnes de son entourage ne pouvaient pas en dire autant - ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Savoir qui étaient les flics corrompus aurait pu l'intéresser, mais honnêtement, à ce stade-ci, elle en avait par-dessus la tête. Plus rien n'avait d'importance. Tout ce qu'elle voulait, c'était de partir et d'aller se cacher dans un coin, être seule. Elle ne voulait plus avoir O'Reilly planté devant elle à lui parler comme s'ils se connaissaient et étaient vraiment des membres d'une même famille. Elle en avait marre de l'entendre jacasser sur la traînée qui lui avait donné la vie et sur ce qu'elle avait pu lui faire subir. Elle en avait assez de rester là à serrer les dents pour s'empêcher de hurler. De lui hurler dessus et de lui faire comprendre à coups de poing sur la gueule qu'elle ne voulait rien avoir à faire avec lui. Avant par-contre, elle avait un message à passer.

- J'ai des parents, deux soeurs et un demi-frère sur qui je peux compter. En plus de mon petit ami et de sa famille. Je n'ai pas besoin d'un type de votre genre dans ma vie.

Mac avait préféré taire le fait que Mahina la détestait. Ne pas entrer dans les détails avec O'Reilly, c'était ce qu'elle avait de mieux à faire. Bien lui faire comprendre qu'elle avait suffisamment de personnes dans son entourage et qu'elle n'avait pas de place vacante pour une autre personne, c'était l'idée. Restait à savoir si la tête de cochon était un trait de caractère typiquement familial. Quoique non, d'un autre côté, elle ne voulait pas le savoir! Peu importe ce qu'elle avait pu avoir via la génétique, elle ne voulait pas le savoir. Faire comme si ces gens-là n'avaient jamais existé c'était ce qu'elle voulait. Non, Mackenzie ne voulait pas entendre parler de ses géniteurs, non elle ne voulait pas les rencontrer. Elle ne voulait pas entendre dire qu'elle avait de la famille encore de ce monde ou même des grands-parents. Non, elle ne voulait rien savoir et elle se boucherait les oreilles au besoin. Il était hors de question qu'elle laisse O'Reilly entrer dans sa vie avec ses grands sabots! Et si jamais il s'acharnait, elle le sortirait de sa vie à grands coups de pieds dans le là-où-le-dos-perd-son-nom!

L'entendre lui dire qu'il allait veiller à sa sécurité et que ce n'était pas négociable était risible. Pour ce qu'elle en savait, il pouvait tout aussi bien la mettre en danger là maintenant. Et puis ça voulait dire quoi la protéger? La protéger de qui bon sang? De Di Valastro? Quoique... elle avait bien emmerdé Di Valastro avec ses questions lors du meurtre à la bijouterie de sa nièce. Peut-être avait-il été tenté d'en savoir plus à son sujet? Si tel était le cas, il lui faudrait désormais garder les yeux ouverts et être sur ses gardes. Déjà qu'O'Reilly avait réussi à la surprendre, s'il fallait en plus que ses ennemis en aient après elle... Mackenzie serait dans la merde. Est-ce que ça valait le coup de mettre son Commandant au courant? S'il le savait, il la placerait derrière un bureau, Mac en était persuadée. Si O'Reilly disait vrai concernant leur "lien", sa carrière était finie. Bordel de merde. Une autre affaire à laquelle jongler.

- Sachez que je suis assez grande pour me débrouiller toute seule. Je n'ai pas eu besoin de vous par le passé et ça ne va pas changer.

C'était peut-être totalement inutile de le dire, mais elle avait eu besoin de mettre les choses au clair. Enfin. Mais ce qui... frustra Mackenzie, ce fut de l'entendre lui donner un "tuyau". Comme si elle ne savait pas de quoi il voulait parler! Bon Dieux, elle n'était pas une débutante! Elle avait fait ses devoirs! Quand elle s'était rendue compte qu'elle ne pouvait en aucun cas mettre ça sur le compte de Di Valastro ou d'O'Reilly, Mackenzie avait bien dû se tourner vers autre chose. Voilà pourquoi elle avait farfouillé dans les affaires classées ou dans les affaires non résolues. Autant à Philly que dans les villes environnantes! D'accord, elle n'avait toujours pas mis la main au collet de la personne responsable de ce meurtre qui avait décimé une famille, mais elle n'avait pas besoin qu'O'Reilly prétende à lui donner des informations! Comme si elle avait besoin de lui!

- Et pourquoi me fier à la parole d'un criminel, hein? Pour ce que j'en sais, vous êtes fort bien capable de me dire ça pour me mener en bateau.

Mackenzie s'empêcha de pousser un soupir de soulagement et de fermer les yeux lorsqu'elle entendit le bruit caractéristique du métro qui arrivait. Une fois à l'intérieur du wagon, elle s'éloignerait de ce type. C'était tout ce qui comptait à l'heure actuelle. Étonnamment, ils étaient les seuls à attendre l'arrivée de l'engin. Ou bien les usagers avaient vu O'Reilly et avaient décidé de tourner les talons. Voilà qui poussait à l'admiration. Que n'aurait-elle pas donné pour ne pas être là à ce moment-là? Le métro ralentit et les portes s'ouvrirent pour déverser un flot continu de passagers.

- La prochaine fois que je te surprends à me suivre - toi ou tes hommes soit dit en passant - je te colle en cellule. Quoique non, te réduire en bouillie serait bien plus amusant. Ç'aurait le mérite de me permettre de me défouler! dit-elle après s'être rapprochée d'O'Reilly pour qu'il soit le seul à l'entendre. Elle ne s'était même pas rendue compte qu'elle le tutoyait pour la première fois.

Et sans attendre qu'il réponde, elle tourna les talons et s'engouffra dans le wagon. Une fois assise sur son siège, la jeune femme rejeta sa tête vers l'arrière et ferma les yeux en soupirant.
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