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 There are two things in life for which we are never truly prepared: twins.

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Gabriella Martinelli
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Gabriella Martinelli

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Message(#) Sujet: There are two things in life for which we are never truly prepared: twins. There are two things in life for which we are never truly prepared: twins. EmptyVen 26 Sep - 23:27

Avant même de pousser la porte de la boutique de Massimo, Gabriella se demandait ce qu’elle faisait là et pourquoi elle n’était pas à la maison entrain de s’occuper de ses deux amours, ses bébés. Mais elle se força à pousser la porte. Elle n’aimait pas du tout avoir à faire ce qu’elle allait faire, mais il le fallait. Pour le bien de ses enfants. Tamara et Milo n’avaient pas encore un mois et déjà leur père était souvent aux abonnés absents. Il faisait plus que sa part avec les jumeaux, les aidait Teresa et elle dès qu’il le pouvait, mais Gab ne pouvait s’empêcher de penser qu’il n’était pas très présent. Certes, Massimo travaillait énormément et avait une tonne de responsabilités dont il ne pouvait pas se décharger sur quelqu’un d’autre, mais si seulement ces dites responsabilités ne le faisaient pas quitter la maison presque tous les soirs! Ils ne se voyaient presque plus et quand ils étaient ensembles, les bébés - qu’il désirait tant soit dit en passant - les accaparaient. C’était ça la vie de parents avec deux jeunes bébés.

Et hormis toutes les entreprises légales qu’il avait mises sur pieds - Massimo était un très brillant homme d’affaires - c’était ses activités avec la mafia que déplorait le plus Gabriella. Lorsqu’il avait pris les rênes après la mort de Di Valastro, Gab avait su que les choses changeraient pour eux, mais elle n’avait jamais cru que ça changerait à ce point. Au boulot, elle avait du mal avec la position de Massimo en tant que membre de la mafia, mais maintenant qu’il en était le Parrain et travaillait avec Aidan O’Reilly, les choses avaient pris une autre tournure. Peu avant d’apprendre qu’elle était enceinte, Gabriella en avait eu un vague aperçu, avait sentit combien on la traitait différemment désormais. Même chose dans les boutiques quand elle les faisait pour s’équiper en prévision de l’arrivée des bébés durant sa grossesse. Si elle pouvait vivre avec le fait que ça pouvait parfois peser sur son travail - qui commençait à lui manquer cruellement d’ailleurs - ça pesait déjà lourdement sur sa vie privée. Si Gab pouvait faire comme si de rien n’était au travail, il en allait tout autrement à la maison. Son mari lui manquait, elle était épuisée et ce, même si elle avait l’aide précieuse de Tessa… mais ce qui l’épuisait le plus, c’était de voir que son mari devait les quitter constamment pour ses activités parallèles. Chose que Gabriella supportait de moins en moins.

Elle n’avait pas fait de mystère et avait clairement laissé comprendre à son mari que ça commençait à l’agacer. Elle savait aussi que Massimo ne pouvait pas abandonner son rôle et qu’il devait sans doute avoir fort à faire, mais… sa priorité numéro un n’aurait-elle pas dû être sa famille? Sa femme, ses enfants, ses soeurs? Non. Il passait plus de temps avec des étrangers qu’avec sa propre famille et c’était probablement ce que Gab lui reprochait le plus. Certes, Massimo préférerait sans aucun doute passer plus de temps avec sa famille, mais il ne semblait pas très intéressé à faire en sorte que ça puisse se produire. Bon sang, il était à la tête de cette maudite mafia, n’était-il donc pas en position pour décréter qu’il était indisponible au moins deux soirs par semaine? Était-ce demander la lune que d’espérer que son homme resterait à ses côtés de temps à autres? Encore heureux qu’il aie pu être présent lors de son accouchement. Et encore, il avait probablement dû être là parce que Gabriella l’avait menacé des pires représailles qui soient si jamais il avait le malheur de ne pas être dans la salle de travail à ses côtés.

Heureusement, Gabriella avait Tessa à ses côtés. Sa jeune belle-soeur s’était montrée extrêmement douée avec les enfants, bien plus que Gabriella d’ailleurs. Elle arrivait à les endormir en quelques minutes et était capable de les faire s’arrêter de pleurer juste en leur chantonnant une petite chanson. Non, décidément, elle avait la perle rare des gouvernantes. Et le mieux dans tout ça, c’était qu’elle pouvait être tranquille sur le sort de ses enfants. Tant qu’ils étaient avec Teresa, elle savait que rien ne pourrait leur arriver. Tessa était tombée en amour avec les deux bouts de choux et aimait son neveu et sa nièce comme s’ils étaient ses propres enfants.

Aussi, lorsque la jeune femme poussa la porte pour entrer, elle ne fut pas très étonnée de voir des hommes partout. Certains faisaient la file pour acheter des cigares, d’autres discutaient en fumant dans de confortables fauteuils en cuir… et Massimo tentait de faire la conversation à ses habitués en se déplaçant d’un groupe à l’autre pour saluer tout le monde et prendre un peu de leurs nouvelles en même temps. Quand il la vit entrer, Gabriella se contenta de lui montrer qu’elle allait l’attendre dans le bureau. L’atmosphère enfumée du salon où fumaient les clients en buvant un verre ne lui avait jamais plu. L’odeur l’écoeurait du temps où elle travaillait ici, elle ne s’en souvenait que trop bien. Lorsqu’elle rentrait chez elle, la jeune femme se précipitait généralement sous la douche pour chasser l’odeur qui imprégnait ses cheveux et ses vêtements. Si certaines personnes disaient que l’odeur de cigares était meilleure que celle des cigarettes, pour Gabriella ça ne différait en rien. Ça puait tout simplement, mais elle avait seulement appris à vivre avec.

Gabriella était dans le bureau depuis près de vingt minutes lorsqu’elle décida de farfouiller dans le mini réfrigérateur du bureau de son mari pour trouver quelque chose à boire. Elle venait de refermer la main sur une bouteille de jus de fruits lorsqu’elle entendit la porte s’ouvrir à sa gauche. Elle tourna la tête et lança sans réfléchir:

- J’étais entrain de me demander ce qu’il faudrait que je fasse pour attirer ton attention. J’envisageais de t’acheter tout un tas de cigares pour que tu puisses m’accorder un peu de temps.

Aussitôt dit, aussitôt regretté. Gab regrettait la façon dont elle avait parlé à son mari, mais elle n’en pensait pas moins. Il était vrai que depuis quelques temps, elle avait beaucoup de mal à attirer son attention plus de quelques minutes. Et chaque fois que Gabriella avait tenté d’en parler à Massimo lorsqu’ils étaient à la maison, ils finissaient par se prendre la tête et se chamailler. Et Gab détestait se disputer avec Massimo. Et s’il prenait mal ce qu’elle venait de dire, il y avait fort à parier pour que leur conversation ne tourne pas vraiment bien. Décidément, elle aurait peut-être dû attendre de lui parler à la maison et non venir l’emmerder au travail… même si, en son fort intérieur, elle avait sincèrement cru que parler avec lui ailleurs qu’à la maison pourrait les aider.

- Désolée, ce n’était pas vraiment ce que je voulais dire. Je… je voulais juste dire qu’il y a foule cet après-midi, c’est tout. ajouta-t-elle platement en refermant la porte du réfrigérateur et en lançant un sourire désolé à son mari.

Elle était pitoyable. Plus elle essayait de se reprendre, pire c’était. Charmant.
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