Il eut un sourire en voyait son meilleur ami, Niko, partir. Il était arrivé avec une fille dont il se fichait et partait avec celle qui l’intéressait vraiment. Il était temps qu’il passe à l’acte, le pauvre bougre était en train de mourir d’ennui et d’amour aussi. Lui aussi se languissait, il voyait la belle Sofia dans le coin avec ses amies. Elle était tellement belle ce soir là. Il l’a trouvait toujours belle, mais là, elle était tellement belle dans sa robe. Il en était à sa troisième bière lorsqu’il se décida enfin à faire le chemin jusqu’à elle. Il ne l’a lâchait pas des yeux, elle le regarda à ce moment là, cependant, elle ne semblait pas croire que c’était elle qu’il regardait. Il se sentait tellement stupide lorsqu’il lui dit simplement :

-Salut.

Mais il faillit sourire lorsqu’elle eut l’air très surprise et qu’elle lui répondit :


- Eee... Salut!

Il lui avait demandé si elle voulait danser et elle avait accepté. S’il n’avait pas eu l’air aussi ridicule, il aurait soupiré de soulagement. Il avait prit sa main et elle l’avait suivit sur la piste de danse. Il ne connaissait le nom de la chanson, il savait seulement que c’était Bon Jovi qui hurlait dans les hauts parleurs. Il était nerveux, le babillage était son meilleur moyen de défense. Il se pencha à l’oreille de la jeune femme pour lui chuchoter :

- Content que tu ne m'es pas jeté, Sofia. Je crois que je m'en serais mordu les doigts.

Et d’ajouter alors qu’elle ne répondait pas et qu’elle rougissait légèrement :

- Ça m'a pris trois bières pour avoir le courage pour venir te demander.

C’est à ce moment-là qu’elle leva les yeux vers lui, ses yeux, ils le viraient à l’envers. Elle sembla se moquer de lui en lui disant qu’elle n’était pas si intimidante. Ce qu’elle ajouta ensuite, lui fit vraiment plaisir.

-Mais je suis contente que tu l'aie fait.


-Intimidante, non, mais tu es vraiment belle ce soir. Tous les autres jours aussi, bien sûr... mais ce soir spécialement. Une fille aussi belle que toi me fait perdre mes moyens.

Il lui avait chuchoté l’information à l’oreille. Il n’aimait pas que tous et chacun entendent qu’ils tendaient de faire la cours à la jeune femme. En fait, il n’aimait pas s’étaler devant tous. Que les autres le regardent, il s’en fichait, mais ils n’avaient pas à savoir ce qu’il avait dans le cœur, la seule personne qui devait connaître ses sentiments était celle qui lui avait volé son cœur. Il eut un sourire lorsque la jeune femme le complimenta à son tour.

- Merci... mais tu n'es vraiment pas mal toi non plus. Et présentement, il y a tout un tas de filles qui ont sans doute envie de m'arracher les yeux. Toi et Niko avez un sacré fan-club.

Il ne peut s’empêcher de rire lorsqu’elle parla de leur fan-club à Niko et lui. Seigneur si elle savait à quel point ils s’en fichaient. Ils détestaient ses petites poulettes qui se mettait ce qu’il y avait de plus court et qui pensait qu’en se montrant presque le derrière elle les attirerait dans leur lit ou leur bras simplement. Non, ils n’avaient pas ce genre de fille, ni lui, ni Niko. Ils préféraient et de loin les filles intelligentes et belles qu’à de belles filles sans cervelle qui se servaient de leur corps pour obtenir ce qu’elles voulaient.

- Un fan club tu dis? Dommage, Niko et moi sommes plutôt du genre fidèle aux filles qui nous font perdre la tête. Mon ami vient de partir avec la sienne, j'étais jaloux, il fallait que je vienne retrouver la mienne.

- Et je te fais perdre la tête?

Elle lui avait posé la question en se mordillant la lèvre, seigneur, il craquait complètement et elle le rendait fou. Il n’avait qu’une envie, l’embrasser sur le champ, mais il se devait d’être un peu patient, ne pas aller trop vite. Il ne voulait pas tout gâcher. Il l’a regarda dans les yeux avec son air le plus sérieux du monde.

-Tous les jours.

Elle eut une expression tellement vive qu’il faillit rire, il se contenta d’un petit sourire et de lui demander si c’était si surprenant comme révélation. Elle lui dit alors savoir qu’elle n’avait rien vu venir. Que pouvait-il répondre à ça? Qu’il ne savait pas comment l’aborder, alors faire semblait qu’il ne l’a voyait pas alors qu’il l’a cherchait des yeux tous les jours, était beaucoup plus facile. Il n’était pas pour lui répondre ça cependant. Il lui répondit simplement qu’il savait être discret. Il faillit crier de joie lorsqu’il entendit la réponse de la jeune fille.

- Dans ce cas, c'est réussi. Je dois être douée pour être discrète moi aussi, parce que sinon, tu n'aurais jamais eu besoin de trois bières pour prendre ton courage à deux mains.

- Que dirais-tu d'arrêter de faire dans la discrétion?

Il regretta ses propos dès qu’il les eut dit. C’était tellement suggestif comme proposition, mais le pire c’était qu’il n’avait pas pensé à mal en le disant ainsi. Pas du tout, il voulait simplement dire qu’il n’avait plus envie de faire semblant de ne pas la voir, il avait envie de pouvoir la regarder tous les jours s’il le voulait, il voulait l’embrasser tant qu’il le voulait aussi. C’était ça qu’il avait voulut dire. Heureusement, il avait affaire à une fille intelligente qui avait compris ce qu’il voulait dire et elle lui prouvant en lui répondant :
- C'est sûr que si tu continues à me regarder comme tu le fais présentement, lundi matin, ils ne vont parler que de nous à l'école.

Il haussa les épaules avant de répliquer à son tour : - Qu'ils parlent s'ils le veulent, on ne fait rien de mal. Mais si ça te dit, on va leur donner un peu plus de matière à discuter.

Puis, il se pencha sur elle et l’embrassa longuement. C’était exactement comme il le pensait, doux, chaud et le goût de son brillant à lèvre aux fraises lui resta en tête bien longtemps après la fin de cette petite fête.

Il était en cours, le professeur parlait devant la classe et il prenait des notes. Soudainement, son téléphone portable se mit à sonner. Il avait oublié de le mettre en mode de vibration, il le faisait toujours habituellement. Il était encore sur le petit nuage de son mariage, ils allaient souligner leur cinq mois de mariage ce soir là et il était en pleine préparation d’une petite surprise. Il avait sans aucun doute la tête ailleurs et avait oublié la sonnerie. Il se dépêcha de prendre l’appel, le professeur lui indiqua de sortir de la classe. C’était sa mère, elle avait portant son horaire de cours, elle savait qu’il était en cours, comment se faisait-il qu’elle appelait?

-Maman, attend je sors de mon cours.

Il avait chuchoté, mais sa mère elle ne chuchotait pas. Elle hurlait et tout ceux qui était autour de lui entendit ce qu’elle disait. Elle était hystérique au bout du fil, mais il n’arrivait pas à comprendre ce qu’elle disait. Il s’était figé sur place, son envie de sortir du cours n’était plus sa priorité.

-Maman, maman arrête de crier je ne comprends pas ce que tu dis. Calme-toi. Allez respire et dis-moi ce qui se passe.

Elle respira un bon coup, il put l’entendre sur la ligne, mais elle pleurait toujours lorsqu’elle lui parla.

-Hunt, ton père à tué ta sœur.

On pouvait entendre une mouche volée dans sa classe, même le professeur c’était tue lorsqu’il avait entendu les hurlements de la mère de Hunter dans son portable. Alors ils entendirent tous ce qu’elle lui dit si fort que l’information vrilla le cerveau du jeune homme.

-Quoi? Co… comment ça?

-Il était complètement dans les vaps, il avait consommé une grosse dose et il l’a prit pour un démon ou je ne sais trop. J’étais au travail… elle est morte Hunt, il l’a tué. Il l’a tué Hunt…

Son père venait de tuer sa sœur, mais non c’était impossible! Il ne pouvait pas avoir fait ça. Une main se posa sur son épaule. Il leva les yeux vers un mec de son cours. Se dernier l’aida à s’asseoir, il avait relevé la tablette de sa propre place pour que Hunter puisse se remettre du choc. Le professeur demanda à une élève d’aller chercher l’infirmière, Hunter fit signe que non. Il n’avait pas besoin d’une infirmière. Il n’avait pas encore répondu à sa mère. Il avait portant le téléphone toujours collé à l’oreille.

-Maman, je prends le premier avion pour Philadelphie.

Ce fût la seule chose qu’il put lui dire avant de raccrocher. Une fille qui connaissait bien Sofia était allée la chercher dans son cours. Il fût incapable de lui dire quoi que ce soit lorsqu’elle arriva près de lui. Elle l’aida à se relever et elle conduisit jusqu’à la maison.

Hunter avait sentit la détresse de sa femme dans la voiture alors qu’ils revenait de ce rendez-vous catastrophique où ils avaient apprit qu’il serait presque miraculeux qu’ils réussissent à avoir des enfants. Dès qu’il eut fermé la porte de l’appartement, il l’attrappa doucement par le bras pour l’empêcher d’aller s’enfermer quelque part et qu’il ne puisse plus rien faire pour elle. Il la serra contre lui, il voulait qu’elle sache qu’il était là pour elle, comme elle l’avait été pour lui. Il ne supporterait pas de la perdre et il avait l’impression que cette histoire allait causé un fossé entre eux s’il laissait les choses aller.

- Je t'aime Sofia. Ne l'oublie jamais d'accord, c'est le plus important dans tout ça. Je t'aime et je suis là pour toi. dit-il en la serrant toujours contre lui et en déposant un baiser sur ses cheveux.

- Tu dis ça maintenant, mais dans deux ans, dans cinq ans... est-ce que tu vas encore dire la même chose? On voulait des enfants et ... et je ne suis même pas bonne pour ça.

Il était furieux de l'entendre dire qu’elle n’était pas bonne, pas même pour ça. C’était comme si elle n’était bonne à rien parce qu’elle ne pourrait peut-être jamais avoir d’enfants. Il était furieux contre l’idée qu’il avait eu d’aller passer des tests pour savoir pourquoi ils n’arrivaient pas à avoir d’enfants. Il aurait préféré cent fois que ce soit lui qui n’ait un problème, pas elle.  Il lui releva le menton du bout du doigt pour la forcer à le regarder droit dans les yeux et avant de lui dire ce qu’il avait dans le cœur.

- Tu es toute ma vie Sofia, tu m'entends? Dans deux ans, cinq ans ou même dans dix ans, tu seras toujours la femme de ma vie. Je ne veux jamais plus t'entendre dire que tu n'es pas bonne pour ça tu m'entends? Plus jamais. Des enfants, on pourra en avoir, d'une façon ou d'une autre. Si on change d'avis, nous ne serons que tous les deux, mais peu importe. Ensemble, on peut tout affronter.

Sofia se défit de son étreinte et alla s’enfermer dans la salle de bain. Il tenta pendant des heures de la faire sortir. La jeune femme resta là tout le reste de la journée, et une bonne partie de la soirée. Il avait attendu, attendu qu’elle sorte. Il avait essayé de lui parler mais elle s’était enfermée dans le mutisme le plus total.